L’une des affiches en question représente l’acteur Gilles Lellouche debout et en communication téléphonique avec son épouse légitime, la tête d’une autre femme au niveau de son entrejambe et dont on pourrait éventuellement penser qu’elle lui prodigue ce qu’on appelle parfois une gâterie, accompagnée de la légende :« Ça va couper, je rentre dans un tunnel. » Une autre affiche représente le désormais célèbre Jean Dujardin et des jambes (en l’air) féminines.
« Notre jury de déontologie ne s’est pas encore réuni car les plaintes viennent d’arriver,précise Stéphane Martin, le directeur général de l’ARPP. Pour l’affichage extérieur, il n’existe pas de contrôle préalable. Mais nous estimons déjà que cette campagne est contraire aux règles sur l’image de la personne humaine, bien qu’elle se rapporte au sujet du film, qui est une comédie sur l’adultère. »
TOUT EST UNE QUESTION D'INTERPRÉTATION
Parce que lorsque je me balade en ville et que je vois, devant chez mon marchand de journaux, la promotion de revues avec force femmes en cuir et avec regard insistant, je trouve les affiches des infidèles plutôt gentillettes. On me dira que la promo du ciné est soumise à autorisation et pas la pub sur la presse. C’est sans doute vrai mais il faudra alors m’expliquer pourquoi.
Il paraîtrait que ces affiches seraient jugées sexistes et misogynes, qu’elles donneraient une image dégradée de la femme. Pardo