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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


LGBT : Le plaisir solitaire est-il encore tabou chez les lesbiennes? Par Lou Verpillon

Publié par cercle Jean Moulin sur 10 Décembre 2012, 22:14pm

Catégories : #LGBT homophobie biphobie - lesbosphobie transphobie

ou dans son lit, toutes les lesbiennes, ou presque, l’ont déjà fait. Pourtant, le sujet reste parfois encore tabou... Pour TÊTUE, 6 femmes ont accepté de témoigner de leurs envies, leurs pratiques, leurs craintes.

 

La découverte de son sexe et du plaisir qu'il peut nous apporter commence parfois très jeune. «La première fois que je l'ai fait, explique Malou, j'avais 12 ans. Mais à ce moment là, c'était quelque chose que tout mon entourage considérait comme dégoûtant et j'ai vite arrêté, j'en avais profondément honte.»

Trop jeune pour mettre un mot dessus
Cette première s'est faite à un âge si précoce pour Laura et Marie qu'il était impossible de mettre un nom dessus. «Je me rappelle que je me frottais sur le coin de ma chaise à l'école lorsque j'avais finis mes exercices, raconte la première. Un jour, la maîtresse m'a demandé ce que je faisais. Je ne pouvais pas lui expliquer mais j'ai senti que c'était quelque chose de "mal" et je n'ai plus recommencé pendant des années.»

Pour Marie, c'était à 7 ans. «Je voyais ma mère se masser le ventre avec les jets d'eau du bassin à la piscine. Du coup, j'ai voulu essayer mais comme mon corps était plus court, le jet est tombé pile sur ma chatte. Au début j'étais frustrée de ne pas y arriver et puis j'ai commencé à aimer la sensation. Après je voulais tout le temps aller à la piscine, rétrospectivement je me rends compte que j'avais des orgasmes, c'est clair».

Même en couple?
Le plaisir solitaire est-il uniquement l'apanage de la sexualité infantile et disparait-il une fois qu'on découvre le sexe à deux? Évidemment que non. Selon Laura: « J'ai besoin de ces moments intimes même quand je suis en couple, c'est quelque chose de complètement différent que de faire l'amour. Je connais parfaitement mon corps et je sais exactement comment me faire jouir très rapidement. En deux minutes, c'est fait et ça me fait un bien fou!»

Parfois même, le sexe appelle le sexe. «Quand j'ai rencontré ma copine, confie Alex, je le faisais une à deux fois par semaine mais ce n'était pas parce que Malou ne me satisfaisait pas, c'était qu'elle mettait toutes mes hormones en ébullition...» Pour Pauline, c'est plutôt par phases: «Evidemment, je me masturbe plus souvent quand je suis célibataire mais au final ce n'est pas vraiment lié à ma situation amoureuse. Cela peut arriver de ne pas me toucher pendant deux semaines puis j'ai besoin de le faire 3 fois dans la même journée. Il n'y a pas vraiment de logique.»

Un sujet encore dérangeant
Mais si le plaisir solitaire semble monnaie courante, le sujet dérange encore, comme le résume bien Alex. «J'ai commencé à me masturber à 16 ans, suivant les conseils ma première amante. Je ne savais pas comment faire, et je trouvais ça terrible de me faire plaisir seule alors qu'elle pouvait me satisfaire». De même que chez Agnès: «La première fois que j'en ai parlé à ma partenaire, elle n'a pas vraiment compris. Aujourd'hu

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