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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Laurent Pinsolle :La désindustrialisation accélérée de la Grande-Bretagne

Publié par cercle Jean Moulin sur 7 Mars 2013, 21:22pm

Catégories : #Nicolas Dupont Aignan & Debout la République

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La France n’est pas le seul pays à se déindustrialiser. Au 19ème siècle, la Grande-Bretagne était la 1ère puissance industrielle, avec 40% des exportations. En 1990, le pays était encore à la 5ème place mais depuis 20 ans, la glissade est sévère puisque Londres pointe seulement à la 11ème place.
L’effondrement industriel


C’est The Economist qui a consacré un long papier dans son édition du 9 février, s’alarmant du déficit commercial croissant du pays dans les échanges de biens. L’hebdomadaire des élites mondialisées souligne que le Royaume-Uni est le pays de l’OCDE qui a le plus perdu puisqu’il se situe aujourd’hui derrière la Belgique, l’Italie ou la Russie dans les échanges de biens. Si David Cameron a visité l’Inde, c’est aussi pour améliorer la position de Londres sur ce marché, où, paradoxalement, la Grande-Bretagne n’est que le 19ème pays exportateur de biens vers son ancienne colonie.
L’effondrement industriel britannique se voit dans la balance des comptes courants du pays, extrêmement déséquilibrée. Cela fait maintenant 6 ans que le déficit dans le commerce des biens est supérieur à 6% du PIB, soit près de la moitié de la valeur ajoutée de l’industrie et de l’agriculture. Certes, cela est compensé par l’excédent en matière de services (de l’ordre de 4 à 5 points du PIB), mais la descente aux enfers en matière industrielle ne cesse de s’approfondir. Et elle a commencé en 1925, quand Churchill a décidé de fixer un cours largement surévalué pour la livre.


La dépréciation de la livre au début des années 1990 avait permis de rééquilibrer les échanges courants temporairement, mais sa rapide remontée a mis fin au phénomène. Certes, la dépréciation de 20% de 2008 a permis de légèrement relancer l’industrie, comme le note ce papier des Echos, mais il y a fort à parier que ce rebond sera temporaire, d’autant plus que la base industrielle du pays s’est considérablement réduite depuis 10 ans. Pour Xerfi, le secteur a perdu la moitié de ses em
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