H-C Andersen (1805-1875) |
Relisant un conte : La Petite sirène, de Hans-Christian Andersen
L'enfance est peuplée d'histoires magnifiques que les grands-mères racontent : des chats dormants
près des gâteaux fumants, des soldats de plomb unijambistes et amoureux, mais aussi des monstres marins imaginaires, des vampires, des fantômes auxquels on croit dur comme fer quand on a huit
ans. Elle est aussi peuplée de craintes où l'adulte, le prince, apparaît tantôt comme un sauveur, tantôt comme un bourreau.
Parmi ces contes-là, je me souviens d’une lecture faite en classe de CE², qui
m’avait beaucoup ému : La Petite Sirène. C’est pourquoi j’ai eu beaucoup de plaisir cette semaine à le lire de nouveau, car l’atmosphère magique de ce conte a traversé les années et me
fut restituée intacte du point vue de l’émotion qu’il suscite, tout en me laissant apparaître des arrière-plans et des structures que je n’avais pas décelés alors.
Une structure en trois parties, qui illustre trois mondes, et nous fait traverser
trois épreuves. La Petite Sirène va passer par ces trois mondes dans un mouvement ascendant, une quête de la connaissance de l’amour et de l’au-delà, au-delà de son monde à elle. Elle va
passer d’un infra-monde, l’élément liquide, quasi-transparent mais clos sur lui-même, à un m
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