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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Tribune : "Jean Moulin, du souvenir à la mémoire", par Bernard Devert

Publié par cercle Jean Moulin sur 17 Juin 2013, 18:27pm

Catégories : #Jean Moulin

 

 

Jean+Moulin
Jean Moulin @LYon-Photos.fr -
Jean Moulin, trahi dans des conditions qui ne sont toujours pas éclaircies, est arrêté le 21 juin 1943, à Caluire. La Gestapo l’attendait. L’homme qui constitua et présida le Conseil National de la Résistance savait, comme chacun de ses membres, qu’il était en danger de mort. Il l’avait accepté.

Passionnément, il entendait redonner à la France sa liberté, sa grandeur, pour effacer une capitulation amère et douloureuse devant le pouvoir nazi qui dans cette ‘mascarade du mal’, suivant l’expression de Dietrich Bonhoeffer, brouillait toute éthique.


Serviteur de l’Etat, le chaos l’insupportait. Jean Moulin sut tenir.
Gardant le silence malgré la torture, il protégea ceux-là mêmes entrés à leur tour en résistance. Son agonie se termine dans un wagon le conduisant vers un camp de concentration. Mort, mais plus vivant que jamais, il opposa aux Nazis et à la Gestapo une puissance intérieure qui, si elle n’a pu ébranler leur "déshumanité", contribua à notre victoire. Souvenons-nous de l’allocution qu’André Malraux prononça le 19 décembre 1964 lors du transfert des cendres au Panthéon du‘Combattant de l’ombre’. La France, dit-il, avec Jean Moulin avait pu compter non seulement sur des français résistants mais sur la Résistance française en lui offrant l’accent invisible de la fraternité pour en faire un combat. Ce combat conserve une singulière actualité. Que d’hommes sont rejetés, oubliés, massacrés par des idéologies perverses et rampantes qui ne demandent, si on n’y prend garde, qu’à resurgir pour ne point parvenir à extirper le racisme destructeur du tissu social.

 Devant ce mal brutal, il n’y a pas d’autre combat que celui de la fraternité ; il est permanent, il doit demeurer le nôtre. 
Il n’y a pas de communes où une rue ne porte le nom de Jean Moulin. Pour autant la fraternité, vecteur de la c
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