Jean-Marc Ayrault et l'ancien résistant Daniel Cordier, qui fut le secrétaire de Jean Moulin, exaltent, malgré la crise, l'héritage social du Conseil national de la Résistance (CNR), dans une émission diffusée dimanche sur LCP. (c) Afp
PARIS (AFP) - Jean-Marc Ayrault et l'ancien résistant Daniel Cordier, qui fut le secrétaire de Jean Moulin, exaltent, malgré la crise, l'héritage social du Conseil national de la Résistance (CNR), dans une émission diffusée dimanche sur LCP.
Le Premier ministre et M. Cordier, 92 ans, ont dialogué durant une quarantaine de minutes dans l'émission Parlons-en, diffusée dimanche après-midi sur LCP en partenariat avec le Journal du dimanche.
Lors de cette émission consacrée à "l'esprit de résistance", les deux hommes sont notamment tombés d'accord pour promouvoir l'héritage du CNR, dont la Sécurité sociale.
"La base qui fédère le CNR, c'est l'ordre social plus juste", explique ainsi le chef du gouvernement. "Aujourd'hui, il peut être en difficulté et en crise mais mon engagement d'aujourd'hui, c'est réformer notre modèle social pour le sauver", explique M. Ayrault.
Il déplore ainsi que l'ancien numéro 2 du Medef, Denis Kessler, "représentant d'une partie du monde patronal", ait dit en 2007 qu'il faudrait "défaire méthodiquement le programme du CNR".
"Ce serait une faute, chaque nation a une âme et l'âme de la France c'est l'égalité, il faut s'en inspirer comme quelque chose qui va nous moti
PARIS (AFP) - Jean-Marc Ayrault et l'ancien résistant Daniel Cordier, qui fut le secrétaire de Jean Moulin, exaltent, malgré la crise, l'héritage social du Conseil national de la Résistance (CNR), dans une émission diffusée dimanche sur LCP.
Le Premier ministre et M. Cordier, 92 ans, ont dialogué durant une quarantaine de minutes dans l'émission Parlons-en, diffusée dimanche après-midi sur LCP en partenariat avec le Journal du dimanche.
Lors de cette émission consacrée à "l'esprit de résistance", les deux hommes sont notamment tombés d'accord pour promouvoir l'héritage du CNR, dont la Sécurité sociale.
"La base qui fédère le CNR, c'est l'ordre social plus juste", explique ainsi le chef du gouvernement. "Aujourd'hui, il peut être en difficulté et en crise mais mon engagement d'aujourd'hui, c'est réformer notre modèle social pour le sauver", explique M. Ayrault.
Il déplore ainsi que l'ancien numéro 2 du Medef, Denis Kessler, "représentant d'une partie du monde patronal", ait dit en 2007 qu'il faudrait "défaire méthodiquement le programme du CNR".
"Ce serait une faute, chaque nation a une âme et l'âme de la France c'est l'égalité, il faut s'en inspirer comme quelque chose qui va nous moti