Lundi 27 mai, une quinzaine de commémorations de la Résistance auront lieu dans l'Indre. A Châteauroux, on donnait déjà une conférence sur le sujet, vendredi.
Châteauroux, Clermont-Ferrand et Riom. De ces trois villes, Claude Dugénit, Castelroussin de 92 ans, et ancien résistant, connaît surtout les prisons. Frère cadet du directeur du Parti communiste clandestin de l'Indre et de la Creuse, il a été arrêté, avec seize autres personnes, en 1941, à 19 ans et après un an de distribution de tracts et de formation des résistants avant d'être interné près de deux ans.« Il fallait expliquer aux gens que cette guerre n'avait aucune raison d'être… et que tout n'était pas fichu », milite encore, soixante-dix ans après, le président départemental de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP). Son message, modeste, vendredi, résumait l'esprit de la conférence animée par l'historien Michel Jouanneau, au Centre d'études supérieures de Châteauroux : « On a fait des choses qu'il fallait faire. Ce que je retiens de cette pério