L’extrême droite, sous sa forme « classique » de bande de nervis assez motivés pour tuer quelqu’un, ou sous sa forme nouvelle d’un parti qui serait démocratique, républicain et ouvert à tous, ne cesse de faire parler d’elle et de grimper. Dans les sondages, comme dans les scores électoraux. Je ne vais pas rejoindre la cohorte des gloseurs qui en savent beaucoup plus long que moi et dont les multiples analyses et explications auraient dû stopper depuis longtemps cette progression, et même la faire chuter, car c’est l’inverse : mieux on comprend, plus on condamne et mieux ça marche. Il faut barrer la route à l’extrême droite, par tous les moyens : front républicain, bien sûr, et croyez-moi, je n’irai pas voter à droite pour barrer la route à un candidat d’extrême droite avec une pince à linge sur le nez. Respect de la réalité : c’est Sarkozy le premier qui a vidé le Front national de sa substance électorale, et sûrement pas en étant le porte-parole hagard et égaré de l’idéologie « buissonnienne » qu’il est devenu plus tard, mais en restant fermement sur la ligne d’une droite démocratique et républicaine. Refus de l’amalgame : faire condamner un groupe d’extrême gauche allé au contact d’un autre, d’extrême droite, armé, lui, pour tuer, ceci afin de ne pas paraître de parti pris vis-à-vis des assassins de Clément Méric, est une infamie. Respect des opinions : insinuer que l’échec des socialistes viendrait de la dispersion des voix au premier
http://www.humanite.fr/culture/philippe-caubere-extreme-droite-n-pas-le-droit-d-a-545148