Les membres du Parlement Européen viennent de permettre le renvoi en correctionnelle de la présidente du FN pour « incitation à la haine raciale » envers un groupe de personnes en raison de leur religion.
En décembre 2010, elle avait assimilé les « prières des rues des musulmans » à une « occupation » sans « blindés ni soldats », lors d’une réunion publique devant les militants frontistes. Des propos qu’elle a par la suite réitérés.
Selon les dispositions du Protocole de 1965, chaque député européen dépend de la loi électorale du pays dans lequel il a été élu. Or la loi française prévoit que dans le cas ou un député fait l‘objet d’une demande de levée de son immunité par les autorités judiciaires nationales, cette dernière doit être examinée par la Commission des affaires juridiques du Parlement européen, dont les conclusions sont rendues pour avis auprès du Parlement Européen.
Une procédure suivie à la lettre en l’espèce puisque la Commission des Affaires juridiques du Parlement a été saisie et s’est prononcée le 19 juin dernier majoritairement en faveur de la levée de l’immunité de Marine le Pen ; recommandation suivie ensuite par les députés à Strasbourg.
Depuis le verdict, les réactions vont bon train du coté de l’extrême droite. Alors que l’on interprète au FN une décision qui mettrait en relief une « crainte croiss
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