Ce vendredi matin, face au monument aux morts de l’avenue Jean-Jaurès où étaient réunis les drapeaux du monde combattant jeune et aîné, un hommage solennel a été rendu à Jean-Moulin dont on célébrait le 70 ème anniversaire de l’arrestation à Caluire, près de Lyon, dans la maison du Docteur Dugoujon. Livré à la Gestapo par l’un des participants à cette réunion secrète destinée à organiser mieux encore les énergies et les combattants qui avaient rallié le Conseil national de la Résistance, Jean Moulin fut transféré au tristement célèbre Fort de Montjuc à Lyon où il fut torturé deux semaines durant par les miliciens de Klauss Barbie, avant de succomber le 8 juillet en gare de Metz.
A la faveur de cette commémoration, Hugues Bousiges, préfet du Gard a salué la ténacité et le courage de Max, son pseudo de résistant, qui paya son engagement de sa vie. “Cet événement nous concerne tous et chacun. Nous sommes les héritiers de l’épopée héroïque de la Résistance”, a t-il souligné, admiratif devant l’itinéraire de ce grand serviteur de l’Etat, originaire de Béziers où il naquit le 20 juin 1899, qui débuta sa carrière en 1917 au cabinet du préfet de l’Hérault, avant de la poursuivre à Albertville en 1925 (Il était alors le plus jeune sous-préfet de France) puis à Rodez en 1937 et à Chartres en 1940. De cet héritage “qui nous honore et nous oblige”, Hugues Bousiges tira trois leçons majeures : “la nécessité de l’union nationale autour de l’essentiel, le respect sans concession des Droits de l’homme et, enfin, l’obligation impérieuse de faire la paix entre les peuples européens et au-delà entre les citoyens de la planète. Sans ne jamais transiger sur l’ég