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Il fut le secrétaire de Jean Moulin pendant onze mois et le témoin privilégié de l’unification difficile des mouvements de résistance français contre l’occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Daniel Cordier, 92 ans aujourd’hui, revit cette période dans « Alias Caracalla, au cœur de la Résistance », adaptation cinématographique de ses Mémoires, film en deux épisodes diffusé ce soir et demain.
Le réalisateur, Alain Tesma, a choisi un jeune acteur de 17 ans, Jules Sadoughi, pour interpréter Daniel Cordier de son départ pour Londres, en juin 1940, jusqu’à la signature de l’acte de naissance du Conseil national de la Résistance. « Il est extraordinaire, assure Daniel Cordier. À Londres, nous étions une armée d’enfants, dont certains avaient à peine 15 ans. » Le film a été tourné dans les rues du Vieux Lyon, dans les célèbres « traboules » (passages) et un petit « bouchon » (restaurant) traditionnel où Cordier rencontra pour la première fois Jean Moulin en août 1942. Daniel Cordier a appr
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