L'ex-ministre n'a pas mâché ses mots contre
Delphine Batho ne pourra plus dire qu'elle s'est montrée solidaire de (feu) son gouvernement ! Car jeudi après-midi, lors d'un point de presse, elle a, comme promis, déballé tout ce qu'elle avait sur le coeur devant un parterre de journalistes, qu'on sentait frémir à chacune de ses charges. Sans élever la voix, la débarquée de l'avant-veille a voulu appuyer là où ça fait mal. Son arme ? Le fond plus que la forme. Des mots soigneusement choisis, mais qui en disent long sur le malaise qui règne, à l'heure actuelle, au sein du gouvernement. Un tableau dressé, à chaud et à charge, où la jeune élue a démontré le bien-fondé de la jurisprudence Chevènement : "Un ministre, ça démissionne ou ça ferme sa gueule." Batho n'a pas voulu se taire.
Les "forces financières" contre ses "exigences"
L'ex-ministre a précisé n'avoir commis "ni faute ni erreur". Ce n'était pas une maladresse. Mais elle n
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