
Les visages graves et le ton solennel, le temps semblait hier comme suspendu au Mémorial Jean Moulin jusqu'à ce que la lumière fût, illuminant ainsi en bleu blanc rouge la statue réalisée par le sculpteur Claude Roussel.
Soixante-dix ans plus tôt, Jean Moulin, dont les cendres présumées ont été transférées au Panthéon, unissait, sous l'autorité du général De Gaulle, les différents mouvements de la Résistance à l'occasion du premier Conseil national de la Résistance. Arrêté quelques semaines plus tard par la Gestapo, Jean Moulin mourrait dans le train qui le transportait en Allemagne.
Pour commémorer cette page de l'Histoire de France, de nombreuses personnalités s'étaient donné rendez-vous, hier, au Mémorial Jean Moulin à Salon.
Parmi elles notamment, le général de brigade aérienne Gilles Modéré, commandant les Ecoles d'officiers de l'Air et la Base aérienne 701, représentant le ministre de la Défense, Michel Tonon, le maire de Salon, Jean-Pierre Maggi, le député de la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône et le président du Comité régional du Mémorial Jean Moulin, François-René Cristiani-Fassin.
Le président du Mémorial qui a tenu à souligner la "fidélité unique parmi les villes de France" qu'entretient Salon avec cette date historique qu'elle commémore sans interruption depuis 44 ans. François-René Cristiani-Fassin s'est aussi réjoui que "la loi c