Le 21 juin 1943, jean Moulin était arrêté par la Gestapo à Caluire. Trahison ou complot ? Voici une enquête approfondie au cœur des déchirures de la Résistance.
Les derniers survivants de l’épopée de la Résistance s’effacent. Bientôt seules les archives pourront, peut-être, éclairer les mystères de cette époque. D’où le grand intérêt du livre de Jacques Gelin. Fruit d’un long travail, de rencontres exceptionnelles avec les acteurs de l’époque, cette enquête sans concession pointe la responsabilité de René Hardy dans la perte de Jean Moulin. Jugé deux fois après guerre, ce responsable de la résistance des chemins de fer, fut à chaque fois relaxé. Mais citer son nom ne serait rien sans s’attacher à comprendre pourquoi Jean Moulin est mort. Le chef de la Résistance dérangeait. De son vivant, ses adversaires politiques lui forgèrent l’image d’un cryptocommuniste pour mieux le perdre. Le chemin de croix du préfet Moulin
http://www.lalsace.fr/loisirs/2013/06/10/jean-moulin-une-mort-et-des-mysteres