« Aujourd’hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurais approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n’avaient pas parlé ; ce jour-là, elle était le visage de la France. »
André Malraux
Transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon,
le 19 décembre 1964.
Ce vendredi 21 juin en préfecture de la Vendée, à l’invitation de monsieur le Préfet, à La Roche-sur-Yon, j’ai eu le grand plaisir et le privilège d’assister au dévoilement d’une plaque commémorative en l’honneur de Jean Moulin. La tour administrative de la préfecture sera désormais dénommée « Bâtiment Jean Moulin ».
![Hommage à Jean Moulin, 21 juin 2013](https://www.sylvianebulteau.fr/wp-content/uploads/Hommage-%C3%A0-Jean-Moulin-1024x683.jpg)
Hommage à Jean Moulin, 21 juin 2013
Le 21 juin 1943, Jean Moulin, président du Conseil national de la Résistance, envoyé du général De Gaulle en France afin d’unifier les mouvements, était arrêté à Caluire par les hommes de l’Amt IV du RSHA (l’office central de la sécurité du Reich) en France, en l’occurrence la Gestapo de Lyon placée sous la direction du tristement célèbre Klaus Barbie. Affreusement torturé, Jean Moulin décèdera vraisemblablement lors de son transfert vers l’Allemagne, le 8 juillet, sans jamais avoir parlé. L’histoire de la fin de vie du grand résistant, dont les cendres présumées seront transférées au Panthéon à l’occasion d’une cérémonie organisée en décembre 1964 et au cours de laquelle André Malraux prononça un discours fameux, est connue.
Dès 1940, Jean Moulin avait fait acte de résistance. Préfet d’Eure-et-Loir, à Chartes, refusant d’accuser une troupe de tirailleurs sénégalais de l’Armée française d’avoir commis des atrocités envers des civils, en réalité victimes de bombardements allemands, il est arrêté, maltraité et emprisonné avant d’essayer de se suicider en se tranchant la gorge avec quelques débris de verre. De cet épisode, il conservera une cicatric
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