Yves Boisset réussit un portrait de Jean Moulin en racontant ce que furent ses trois dernières années.
Ce film était un bel hommage. Signé Yves Boisset, ce « Jean Moulin », qui reçut le Grand Prix du meilleur scénario de télévision lors du Fipa (Festival international de programmes audiovisuels) de Biarritz en 2002, mérite sa rediffusion. Paris Première diffuse ce soir les deux parties de cette fresque en hommage au héros, alors qu’on célèbre les 70 ans de sa disparition.
Martyr
Symbole du courage et de l’engagement, Jean Moulin reste en effet l’un des grands héros de la Résistance. Mais derrière cette icône se cache une figure moins connue, celle d’un artiste et d’un dandy amoureux des femmes. Débutant en 1940 à Chartres, ce grand téléfilm historique retrace, en deux fois 90 minutes, les trois dernières années de la vie de Jean Moulin (Charles Berling), préfet exemplaire, unificateur de la Résistance et martyr.
Le réalisateur Yves Boisset s’attache à l’homme que fut le haut fonctionnaire avant de devenir figure de légende : dessinateur de talent, séducteur, mais aussi et surtout homme intègre, fidèle à ses engagements, patriote avant tout, au point que ce préfet de la République qui impo
s
http://www.sudouest.fr/2013/07/08/patriote-d-abord-1108206-4037.php