Article mis en ligne le lundi 8 juillet 2013
L’ « Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire »
vous rappelle :
“
Jean Moulin victime de la barbarie nazie,
mort sous la torture en gare de Metz le 8 juillet 1943, à 44 ans”’
http://www.herodote.net/Jean_Moulin_1899_1943_-synthese-1842.php
Jean Moulin est l’un des patriotes français qui se sont illustrés dans la lutte contre l’occupant allemand, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Depuis le transfert de ses cendres au Panthéon, le 19 décembre 1964, cette victime de la barbarie nazie, morte sous la torture en gare de Metz le 8 juillet 1943, à 44 ans, est devenue le symbole de la Résistance française.
Un jeune et brillant fonctionnaire
Né à Béziers, Jean Moulin est le fils d’un professeur de lettres franc-maçon et radical-socialiste, adjoint au maire et président de la section locale de la Ligue des droits de l’Homme.
Lui-même affiche très tôt des convictions laïques et républicaines, à l’encontre de la plupart des résistants de la première heure, catholiques fervents et parfois royalistes.
Mobilisé à la fin de la Première Guerre mondiale, en avril 1918, il échappe à l’épreuve des tranchées.
C’est alors un jeune homme brillant, intelligent et séducteur, qui passe sa licence de droit et devient chef du cabinet du préfet de la Savoie en 1922, sous la présidence du très controversé Alexandre Millerand.
Il se lie dès ce moment avec Pierre Cot, personnalité radicale-socialiste qui va confirmer son orientation à gauche de l’éventail politique.
Accessoirement, il épouse une lointaine parente de son ami mais le couple divorce deux ans plus tard, en 1928.
Peu disposé à mener une existence rangée, le jeune homme dévore la vie à pleines dents, par la fréquentation des artistes, la pratique des sports... et le dessin, son violon d’Ingres.
Fin administrateur, Jean Moulin devient en 1925, à Albertville, le plus jeune sous-préfet de France. Dans les années 1930, il effectue des passages dans les cabinets ministériels successifs de Pierre Cot, y compris sous le Front populaire.
À cette occasion, Pierre Cot, ministre de l’Air, le charge d’approvisionner secrètement en armements les républicains espagnols, en guerre contre les nationalistes de Franco. C’est là sa première expérience de la clandestinité.
En janvier 1937, il devient à Rodez (Ave