Alors qu’on célèbre ce lundi 27 mai 2013, le 70e anniversaire de la première réunion du Conseil national de la Résistance consécration de l’unification des mouvements, des partis politiques et des syndicats réussie par le préfet Jean Moulin au nom du général de Gaulle chef de la France combattante, Charles-Louis Foulon signe un ouvrage dense et très illustré, enrichi d’une chronologie, de repères et de notes précises pour mieux faire connaître qui était “Rex”, “Max” bref qui était Jean Moulin, premier président du CNR.
“Clandestin jusque dans la gloire” tels sont les mots prononcés par Georges Bidault à la mémoire de Jean Moulin. Celui qui avait été reçu premier au concours d’agrégation d’histoire devant une autre figure de la Résistance française, Pierre Brossolette et a enseigné entre les deux guerres au lycée de Reims, anticipait l’entrée de Moulin au Panthéon , le 19 décembre 1964.
L’auteur nous présente d’abord l’homme, plus jeune préfet de France en 1937, unificateur de la Résistance, martyr mort des conséquences d’une torture insensée. Il retrace la jeunesse méridionale dans une famille républicaine du jeune Jean, son entrée dans la préfectorale comme sous-chef de cabinet du préfet de l’Hérault à l’âge de 18 ans. Licencié en droit en 1921, il se voit offrir l’opportunité de parfaire sa formation en devenant chef de cabinet à la préfecture de Savoie. Le voici dans la carrière, bientôt sous-préfet d’Albertville tout en demeurant un passionné d’art et de littérature, pratiquant le dessin et la peinture comme un vrai loisir.
Sa rencontre avec Pierre Cot fait qu’il est appelé à plusieurs reprises à son cabinet entre 1932 et 1937 alternant Paris avec des fonctions de sous-préfet parfois éphémères de la Savoie au Loiret en passant par la Picardie. Préfet il le devient à Rodez en Aveyron avant de rejoindre l’Eure et Chartres où lors de l’invasion en 1940, il fait son premier acte de résistance en refusant d’accuser des tirailleurs sénégalais d’exactions meurtrières signées par l’envahisseur.
Foulon nous décrit un “Max” amoureux de la vie, résistant par conviction qui confie: ” Je ne savais que c’était si simple de faire son devoir quand on est en danger”. Malheureusement, Jean Moulin est piégé en juin 1943 à la réunio
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