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L’invasion de la zone sud le 11 nov.42 accélère l’union. Ayant été tenu à l’écart du débarquement par les Anglo-Américains, le général de Gaulle a plus que jamais besoin de l’appui de toutes les forces résistantes. Á Alger, un pouvoir dissident, conforté par les Américains, gouverne au nom du maréchal Pétain et révolte l’ensemble de la Résistance. Affirmer sa légitimité est vital pour le chef de la France combattante d’où l’importance que revêt la 2ème mission de Jean Moulin à Londres (13 fév - 20 mars). De Gaulle le nomme son délégué pour toute la France. Fait exceptionnel, le caporal Mercier reçoit au domicile privé du chef de la France Libre, la Croix de Compagnon de la Libération. Conscient des sacrifices de chacun, Mercier propose de faire de Frenay, d’Astier et Levy, chefs des mouvements Combat, Libération et Franc-Tireur des Compagnons de la Libération (décret du 24 mars 1943). Le Général lui confie une mission d’importance, la création d’un Conseil de la résistance, sorte de parlement clandestin réunissant mouvements, syndicats et partis. Le 27 mai, Jean Moulin réunit dans Paris occupé en séance extraordinaire, les 18 participants du Conseil de la Résistance qui reconnaissent de Gaulle comme le chef du futur gouvernement provisoire. Dans ce geste fort, il faut voir le retour de l’Etat clandestin dans la capitale de la France.