Thomas Rabino publie un essai passionnant sur Jean Moulin qu'il présentera à la librairie Goulard jeudi prochain

Il fut sans l'avoir voulu un des héros de la Résistance français au régime nazi. Arrêté dans la maison du docteur Dugoujon à Caluire-et-Cuire le 21 juin 1943, torturé et décédé le 8 juillet 1943 dans le train qui devait le conduire en Allemagne, Jean Moulin demeure une icône, et note Thomas Rabino à son sujet : "la marque de son martyre, mais aussi celle de l'humaniste qu'il fut, subsiste dans notre quotidien bien au-delà de la toponymie des villes et des villages français".
Mais si l'on connaît assez bien le serviteur de l'état et le préfet que fut Jean Moulin, on saisit parfois mal l'homme privé qui se cachait derrière. Historien, journaliste spécialisé dans la Résistance, et la civilisation américaine, l'Aixois Thomas Rabino, dans un essai qui paraît chez Perrin, nous propose de mieux l'appréhender en brossant de lui un portrait contrasté, loin des idées toutes faites qui le décrit dans toute sa dimension romanesque.
Ce livre L'autre Jean Moulin, qu'il viendra dédicacer à la librairie Goulard le jeudi 23 mai à 18h, Thomas Rabino l'a construit en s'appuyant sur des témoignages et des documents inédits, et il l'a voulu vivant, rapide, précis. On découvre au fil des pages que Jean Moulin fut un enfant espiègle intelligent et dissipé, puis étudiant appliqué, véritable artiste aussi, ayant signé de très beaux dessins, et qui trouva en son père Antonin Moulin un irremplaçable soutien à chaque étape de sa vie, tant sur le plan privé que professionnel.
Homme de devoir, Jean Moulin fut également un épicurien assoiffé de voyages, fou de sports, amateur de poési
Thomas Rabino publie un essai passionnant sur Jean Moulin qu'il présentera à la librairie Goulard jeudi prochain

Il fut sans l'avoir voulu un des héros de la Résistance français au régime nazi. Arrêté dans la maison du docteur Dugoujon à Caluire-et-Cuire le 21 juin 1943, torturé et décédé le 8 juillet 1943 dans le train qui devait le conduire en Allemagne, Jean Moulin demeure une icône, et note Thomas Rabino à son sujet : "la marque de son martyre, mais aussi celle de l'humaniste qu'il fut, subsiste dans notre quotidien bien au-delà de la toponymie des villes et des villages français".
Mais si l'on connaît assez bien le serviteur de l'état et le préfet que fut Jean Moulin, on saisit parfois mal l'homme privé qui se cachait derrière. Historien, journaliste spécialisé dans la Résistance, et la civilisation américaine, l'Aixois Thomas Rabino, dans un essai qui paraît chez Perrin, nous propose de mieux l'appréhender en brossant de lui un portrait contrasté, loin des idées toutes faites qui le décrit dans toute sa dimension romanesque.
Ce livre L'autre Jean Moulin, qu'il viendra dédicacer à la librairie Goulard le jeudi 23 mai à 18h, Thomas Rabino l'a construit en s'appuyant sur des témoignages et des documents inédits, et il l'a voulu vivant, rapide, précis. On découvre au fil des pages que Jean Moulin fut un enfant espiègle intelligent et dissipé, puis étudiant appliqué, véritable artiste aussi, ayant signé de très beaux dessins, et qui trouva en son père Antonin Moulin un irremplaçable soutien à chaque étape de sa vie, tant sur le plan privé que professionnel.
Homme de devoir, Jean Moulin fut également un épicurien assoiffé de voyages, fou de sports, amateur de poési