Il y a 70 ans disparaissait Jean Moulin, grand commis de l’Etat puis unificateur des réseaux de la Résistance. Il est officiellement décédé le 8 juillet 1943 en gare de Metz dans ce train qui le transportait vers Berlin meurtri dans sa chair après les cruels supplices que lui avait infligés la Gestapo suite à son arrestation à Caluire.
A l’initiative du Parti Socialiste, tous les partis de gauche se retrouveront ce lundi, à midi, pour un dépôt de gerbes sans prise de parole. Il aura lieu dans les jardins du Peyrou, à Montpellier, au pied de la plaque apposée pour le centenaire de la naissance de Jean Moulin en 1999. A l’endroit même où a été prise sa plus célèbre photographie avec son feutre et son écharpe.
La vie héroïque de Jean Moulin s’est écrite en lettres majuscules au lendemain de son dernier voyage. Les livres d’histoire relayés depuis par les frontons d’innombrables édifices publics rendent aujourd’hui encore les honneurs de la Nation à un des plus célèbres enfants de l’Hérault. La postérité a placé ce chef de l’Armée des ombres en pleine lumière. Et ce n’est que justice.
Jean Moulin était le symbole du courage et du sacrifice et a préféré la mort sous la torture à la trahison. En ce jour anniversaire, comment ne pas avoir des pensées respectueuses pour l’action de celui qui a unifié les mouvements et toutes les sensibilités de la Résistance intérieure autour du Général de Gaulle ? Comment ne pas se souvenir également que, deux mois avant sa mort, il présida la première réunion du Conseil National de la Résistance ?
Montpellier a été une étape essentielle dans la courte vie de Jean Moulin. C’est ici qu’il a étudié le Droit et a obtenu une licence. Avant de devenir le plus jeune sous-préfet de France, il a d’abord été attaché au cabinet du préfet de l’Hérault avant d’être mobilisé. Après l’Armistice, la qualité de son travail a fait de lui un chef-adjoint de cabinet. Deux rues parallèles de l’Ecusson nous ramènent à lui de nos jours. La bien nommée Grand Rue Jean-Moulin, où il a un temps résidé. Mais aussi la rue de la Croix d’Or. Là, une imposante plaque sur la bâtisse qui fut longtemps le repère de la vie estudiantine rappelle qu’il a aussi été le vice-président de l’Union Générale des étudiants de Montpellier. Notre ville n’a pas non plus ou
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