Ministre de l'Intérieur, vendredi 21 juin 2013 - Hôtel de Beauvau
Seul le prononcé fait foi
Madame la ministre, chère Aurélie FILIPPETTI,
Mesdames, messieurs les membres du comité pour l'histoire préfectorale,
Mesdames, messieurs les préfets et directeurs,
Mesdames, messieurs,
Jeunes gens,
Evoquer la mémoire de Jean MOULIN – et particulièrement dans le lieu où nous nous trouvons – n’est pas une chose évidente, qui va de soi. Car il s’agit, devant la grandeur de l’homme, de trouver les mots justes pour dire toute la dignité d’un combat, d’un sacrifice, pour la France.
Ce qu’a accompli Jean MOULIN constitue une dette imprescriptible pour notre Nation.
Evoquer la mémoire de Jean MOULIN est, également, un exercice difficile, car d’autres, de manière magistrale – et notamment, chère Aurélie FILIPPETTI, l’un de vos illustres prédécesseurs – ont su parler au nom de tous.
La voix d'André MALRAUX résonne encore dans les mémoires. Ce 19 décembre 1964, il prononce un discours qui marque l'histoire et qui rend au préfet, chassé par le régime de Vichy, sa place. Sa place aux côtés des grands hommes – Lazare CARNOT, Victor HUGO, Jean JAURÈS – qui méritent l’infinie reconnaissance de notre Nation.
Jean MOULIN, ce jour-là, et pour toujours, est devenu le visage de la France.
De la France qui ne cède pas sur