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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Daniel Cordier : «Jean Moulin m'a fait confiance»

Publié par cercle Jean Moulin sur 4 Juin 2013, 22:49pm

Catégories : #Jean Moulin, #Daniel Cordier, #Mémoire de la Résistance, #Mémoire de La Résistance et de la Déportation, #Conseil National de la Résistance CNR

Le téléfilm Alias Caracalla, sur France 3, révèle l'héroïsme quotidien des jeunes résistants

 

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Par Élisabeth PerrinPublié le 26/05/2013 à 18:06  Réactions (3)
 
Daniel Cordier : «Jean Moulin m'a fait confiance»
© J.-P. Baltel/FTV/SIECLEPROD
Pour commémorer les 70 ans de la mort du chef de la Résistance, Daniel Cordier a coadapté son livre Alias Caracalla. Réalisé par Alain Tasma, le téléfilm dévoile le quotidien difficile des jeunes résistants autour de la personnalité complexe de Jean Moulin.

Daniel Cordier, comment avez-vous fait pour résumer votre livre ?

Georges-Marc Benamou m'a proposé d'en faire l'adaptation avec Raphaëlle Valbrune. Ce n'était pas facile ! Comme je ne connais rien à la télévision, je voulais tout garder ! On s'est entendus pour retenir l'essentiel du mouvement et de la chronique. On raconte l'ambiguïté permanente de Jean Moulin. Le préfet rigoureux et exigeant était aussi un homme cultivé, amusant et bon vivant dans sa vie privée. On montre la façon dont la Résistance s'improvise, dans la solitude et sans moyens.

Quels ont été les moments importants de votre histoire ?
Le discours de Pétain du 17 juin 1940, où je prends, à 19 ans, la décision de partir, avec d'autres, pour résister. J'étais le plus vieux. Nous étions des adolescents... Ma première rencontre avec Moulin, alias « Rex », dans un restaurant lyonnais, le 30 juillet 42... Ce même restaurant où les acteurs [Éric Caravaca et Jules Sadoughi] ont tourné la scène. J'ai d'ailleurs été très ému en les voyant.

À 93 ans, votre mémoire semble sans faille...
C'est vrai, J'ai une bonne mémoire. Et ces années de guerre datent de la fin de mon adolescence. Une période qui marque ! Je passe du pensionnat, où j'étudie la littérature, à l'Angleterre, où l'on m'enseigne le garde-à-vous, à faire sauter les ponts, à tuer des sentinelles. Quand je rencontre Jean Moulin, après mon parachutage, il me confie son secrétariat ! Un travail difficile. Je devais recruter tous ceux qui servaient de courrier. Mais j'avais tout appris sauf ça ! Du coup, je n'ai jamais tué de « Boches » ! Et je l'ai regretté...
Daniel Cordier : «Jean Moulin m'a fait confiance»
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