OLIVIER CABANEL
Détesté des historiens « conventionnels », l’historien Henri Guillemin n’a cessé de faire « bouger les lignes », toujours à la recherche de la vérité historique, et à démontré que la vraie nature de Robespierre était aux antipodes de la légende dont il est affublé.
La vision que nous avons de Robespierre est en effet bien éloignée de la réalité et Henri Guillemin ne s’est pas privé de le démontrer : loin de l’image conventionnelle d’un Robespierreboucher, le couteau entre les dents, les mains ensanglantées d’une guillotine qui ne chômait pas, il nous propose une autre version, vraisemblablement plus proche de la réalité que celle admise généralement. lien
Au moment ou de nombreux médias tentent de présenter Jean-Luc Mélenchon, comme un nouveau Robespierre, cette mise en lumière n’est pas négligeable. lien
A l’époque, comme l’avait constaté Barnave, un avocat théoricien, une nouvelle classe faite de nouveaux riches, de banquiers, de bourgeois, s’offusquant de voir les commandes du pays aux seules mains du roi et des aristocrates, avait déclaré : « une nouvelle distribution de la richesse appelle une nouvelle distribution du pouvoir ». lien
Une banqueroute pointait son nez à l’horizon, et la politique d’emprunt permanent pratiquée par Louis XVI, (et ses prédécesseurs) était largement critiquée par ces nouveaux riches. lien
Cette situation n’est pas sans rappeler la notre aujourd’hui, puisque, comme l’affirme Guillemin : « sous Louis XVI, la moitié du budget des dépenses françaises passe au remboursement d