Aujourd’hui, les Creusotins rendent hommage aux soldats morts pour la France durant la Première Guerre. L’occasion de revenir sur plus de 80 années d’histoire du monument aux morts.
Le 11 Novembre 1918, date à laquelle l’Armistice de la guerre 1914-1918 a été signé dans la clairière de Rethondes, dans la forêt de Compiègne, le monument aux morts du Creusot n’existait pas (comme dans la plupart des communes françaises). Le premier projet de construction d’un édifice de mémoire au Creusot voit le jour l’année suivante.
En 1919, Eugène II Schneider, alors copropriétaires des forges, commande aux sculpteurs Paul-Albert Bartholomé et Henri Bouchard, un monument aux morts exaltant le courage des Creusotins, morts pendant le conflit, et de son fils Henri-Paul Schneider, tué en combat aérien à la fin de la guerre. Le travail métallurgique, symbole de la Ville, devait également être célébré par cet édifice.
Sa construction, prévue devant l’entrée du château de la Verrerie, est finalement annulée par la famille Schneider en 1921.
En 1929, le projet de l’architecte Devillard et du sculpteur Descotes est retenu. La construction est alors confiée à l’entreprise Pagani. Le monument aux morts est érigé au bas de la Montagne des Boulets, lieu duquel on essayait les canons durant la Guerre de 1870. Afin de créer une perspective, la caserne Sercey, située sur l’actuelle avenue de Verdun, est coupée en de
http://www.lejsl.com/edition-du-creusot/2012/11/11/pour-que-perdure-le-souvenir