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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


ordre de la Libération : Jean Moulin

Publié par cercle Jean Moulin sur 9 Juin 2012, 18:59pm

Catégories : #Jean Moulin

Jean Moulin est né le 20 juin 1899 à Béziers où son père était professeur d'histoire et conseiller général radical-socialiste de l'Hérault.

Bachelier en 1917, il s'inscrit à la faculté de droit de Montpellier et entre parallèlement comme attaché au cabinet du préfet de l'Hérault.

Jean Moulin est mobilisé en avril 1918 et envoyé dans les Vosges où le surprend l'armistice de novembre 1918.

Licencié en droit, il entre très tôt dans la carrière préfectorale : d'abord secrétaire général de Préfecture à Montpellier, il est en 1925 le plus jeune sous-préfet de France, à Albertville en Savoie. Il est successivement sous-préfet de Châteaulin (1930-1933), de Thonon (1933) puis secrétaire général de la Somme (1934-1936).


Jean Moulin

Il a également appartenu à plusieurs cabinets ministériels et notamment celui de Pierre Cot, Ministre de l'Air dans le gouvernement du Front populaire d'où il s'engage dans l'aide clandestine à l'Espagne républicaine. Nommé préfet en mars 1937, il est, là encore, le plus jeune préfet de France et est nommé à Rodez en 1938 puis à Chartres l'année suivante.

Lorsque la guerre éclate, il veut rejoindre les troupes, mais il est maintenu en affectation spéciale à Chartres où il fait face à l'exode de la population. Le 17 juin 1940, il reçoit alors les premières unités allemandes ; les autorités d’occupation veulent lui faire signer une déclaration accusant des unités de tirailleurs africains d'avoir commis des atrocités envers des civils à Saint-Georges-sur-Eure, en réalité victimes des bombardements allemands.

Maltraité et enfermé parce qu'il refuse de signer, il se tranche la gorge. Soigné in extremis par les Allemands, il reste à son poste avant d'être, comme préfet de gauche, révoqué par Vichy début novembre ; il part pour la zone sud, s'installe dans la maison familiale de Saint-Andiol (Bouches-du-Rhône) et prend contact avec les principaux mouvements de résistance de zone sud.

En septembre 1941, il quitte la France par ses propres moyens pour rejoindre l'Angleterre depuis le Portugal

http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/704.html

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