C’est le genre de musées confidentiels où l’on apprend parfois plus que dans les grandes structures, car leur petitesse en fait des lieux faciles à appréhender. Les conditions de visite y sont plus agréables qu’au Louvre ou au Musée du Quai Branlypar exemple et pour ne citer qu’eux, car il y a souvent peu de monde et plus de calme.
Le Musée du Général Leclerc et de la Libération de Paris et le Musée Jean Moulin se trouvent dans deux bâtiments voisins, pour lesquels le billet est couplé. Ils retracent l’action de deux figures emblématiques de la Seconde Guerre mondiale, le général Leclerc, artisan avec sa division de la libération de Paris, et Jean Moulin, chef de la Résistance intérieure.
Les deux espaces, plongés dans la pénombre, exposent de nombreux documents et objets en tous genres dans une scénographie multimédia (photos, vidéos, documents sonores, etc). La figure du Maréchal Leclerc permet à son mémorial de présenter lecontexte extérieur de la Seconde Guerre Mondiale, les Forces Françaises Libres, les Alliés et l’Axe (c’est-à-dire les belligérants, Rome, Berlin, Tokyo), quand le Musée Jean Moulin est centré sur le contexte intérieur français, les Résistances, Paris, Vichy et l’occupant. Les deux sont donc particulièrement complémentaires.
L’ensemble est pédagogique, clair, mêlant les documents anecdotiques comme les vareuses de Leclerc en Afrique et en Indochine ou les eaux-fortes illustrant les poèmes de Tristan Corbière réalisées