http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/03/14/15-mars-1943-proteger-la-reunion/
Alors que le général de Gaulle a marqué son intérêt pour l’accueil raisonné et raisonnable des
Américains en Nouvelle-Calédonie et rappelé les prérogatives exercées sur ce territoire par la France combattante, il suit l’évolution de très près en échangeant régulièrement avec le
gouverneur Montchamp à Nouméa. Il tient à ce que les Etats-Unis fournissent des préfabriqués pour loger leurs troupes en étape sur la route du Sud-Est asiatique.
Ce qui ne l’empêche par de s’intéresser aussi au rôle que l’île de la Réunion peut jouer dans
l’océan Indien. C’est ainsi qu’il donne une directive au général Legentilhomme qui représente la France combattante à Tananarive sur l’île de Madagascar: “Vos propositions pour défendre
l’île de la Réunion sont approuvées sous réserve que les trois bataillons, l’artillerie de campagne, le génie, les transmissions soient organisées en unités susceptibles de faire campagne
sur un autre théâtre”.
Ce que cherche le Général de Gaulle c’est d’avoir à sa disposition des unités opérationnelles
ventilées géographiquement de manière intelligente afin que la France combattante puisse réagir dans des délais raisonnables en différents points du monde où son action peut être
déterminante o
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http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/03/14/15-mars-1943-aider-lurss/
Dans une note de service qu’il adresse le 15 mars 1943, le général de Gaulle recommande au
commissariat national aux Affaires étrangères qui a comme mission la centralisation de tous les renseignements autres que militaires capables d’intéresser le gouvernement du Kremlin d’en
assurer la transmission auprès de l’ambassadeur soviétique accrédité auprès de la France combattante, M. Bogomolov.
De Gaulle tient à ce que Joseph Staline et l’Armée rouge mesurent l’importance de la Résistance,
celle des unités de la France combattante autres que l’escadrille “Normandie” dont les pilotes se battent avec ses aviateurs ainsi que les difficultés rencontrées au quotidien par les
populations subissant l’occupation.
Il résume: ” Les divers commissariats nationaux et l’Etat-major en particulier sont, en
conséquence, invités à faire tenir au commissariat national aux Affaires étrangères, en vue de leur communication au gouvernement soviétique, tous documents ou informations rentrant dans
les catégories ci-dessus, qu’ils jugeront pouvoir être sans inconvén
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http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/03/14/15-mars-1943-freiner-les-ambitions-de-giraud/
Même s’il s’est félicité de la condamnation de Vichy par le général Henri Giraud comme de
l’annulation de la législation de l’Etat français imposée depuis le 20 juin 1940, de Gaulle n’est toujours pas convaincu de la sincérité de cet officier général qu’il estime aux ordres de
Washington.
“Tout se passe comme si la seule union qu’il conçoit serait celle qui se ferait autour de lui. Il
est à peine besoin de dire qu’une telle situation ne serait pas admise en France et ne pourrait être acceptée par le Comité national”.
Le Général s’affirme encore très critique sur l’esquisse d’un contrôle de l’administration en
Afrique du Nord: ” Tout projet qui serait envisagé par l’Administration actuelle de l’Afrique du Nord et qui consisterait à s’annexer sous une forme ou sous une autre nos personnalités, nos
fonctionnaires ou nos troupes afin de se renforcer à nos dépens, n’a aucune chance d’être accueilli par nous. Rien ne peut être fait au point de vue de la fusion, tant que l’Union n’est par
effectivement réalisée entre le comité national et Giraud”.
Pour le chef de la France combattante, il est toujours aussi clair qu’il ne peut pas y avoir de la
part de l’homme du 18-Juin et de ceux qui se sont ralliés à lui, un alignement et une soumission derrière le général Giraud
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Albert Goering, le frère du dignitaire nazi Hermann Goering, est aujourd'hui parmi celles et ceux susceptibles de recevoir le titre de Juste parmi les nations.
/http%3A%2F%2Fwww.yadvashem-france.org%2Fmedias%2Fcache%2F87%2Fa2%2F87a22675774e69bbca53249ebc4bcea4.jpg)
Il aurait sauvé plusieurs centaines de juifs et d'opposants politiques durant la seconde guerre
mondiale.
Irena Steinfeldt, qui dirige à Yad Vashem, le Département des Justes parmi les Nations, travaille à
un dossier sur Albert Goering; la récompense n'est en effet attribuée que si le possible récipiendaire remplit deux critères : avoir sauvé des juifs, et avoir risqué sa vie pour le
faire.
En dépit de positionnements politiques conflictuels, les frères Goering ont toujours été très
proches.
Mais Albert a utilisé son influence – et celle que lui conférait la position de son frère dans
l'appareil du IIIè Reich – pour sauver des juifs et, également, des opposants politiques au régime nazi.
Un nom, une position qui lui ont permis d'éviter les investigations trop poussées de la Gestapo, dont
l'un des premiers rapports expliquait "qu'Albert semblait détester des rassemblements nazis
au cours desquels il avait plusieurs fois refusé de faire ou de répondre au salut "Heil
Hitler".
Durant la majeure partie de la guerre, albert Goering était employé comme directeur export en
Tchécoslovaquie, un pays qui a fabriqué d'importantes quantités d'armes pour la machine de guerre n...
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Situé sur le quai nº 2 de la gare, le Mémorial du wagon de la Déportation a été officiellement livré. Il rend hommage aux milliers de victimes transférées vers les camps nazis.
Voilà dix ans qu'il attendait ce moment. Hier, Alain Lorriaux, président de l'association pour le
Mémorial du wagon de la déportation, a enfin vu son projet officiellement consacré par la République. En marge du quai nº2 de la gare, porte-drapeaux, élus et sous-préfet ont participé à
l'inauguration des deux wagons symbolisant la Déportation. L'un date de 1918, l'autre de 1949. Ils s'apparentent à ceux utilisés par la SNCF, sur ordre des nazis, pour convoyer les juifs, les
résistants et autres opposants politiques vers des camps de sinistre mémoire : Auschwitz, Buchenwald, Dachau, Ravensbrück... À l'intérieur des wagons, le visiteur a accès à des témoignages
vidéos, tandis que des silhouettes métalliques alignées les unes contre les autres représentent l'horrible promiscuité qui régnait pendant des trajets de plusieurs jours, sans eau ni
nourriture.
« À 14 ans, j'ai vu le film Nuit et brouillard d'Alain
Resnais. Il m'avait touché, rendu plus adulte. J'ai toujours voulu mener une action en hommage aux déportés. Aujourd'hui, je souhaite que ce mémorial vive, qu'il reçoive des élèves. Pour que
les hommes et les femmes ayant souffert ne soient jamais oubliés », a déclaré Alain Lorriaux.
On le sait, le projet de mémorial n'avait pas forcément fait l'unanimité parmi les anciens déportés et résistants. L'un d'eux, Jacques Bergez, de Gouvieux, refusait ainsi « d'être réduit à une silhouette en tôle inactive et
inexpressive » (Courrier
picard du 5 novembre). Hier, le maire de Margny, Bernard Hellal, a fait une rapide allusion à ces divergences, avant d'affirmer que « les deux wagons représentent bien cette tragique
histoire » de la Déportation.
La SNCF a été partie prenante de cette page sombre de l'histoire, comme l'a reconnu Bernard Emsellem, un des dirigeants nationaux de la compagnie : « L'œuvre de mort des nazis est passée par le ferroviaire. La SNCF
aujourd'hui affronte ce passé, elle ne cherche pas à l'esquiver. Son personnel s'est aussi livré à des actes de résistance héroïques, plus ou moins discrets. La SNCF a eu plusieurs visages
durant la Seconde guerre mondiale, comme le reste de la France. »
Un temps annoncé, le ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, n'a finalement pas pu
venir puisqu'il assistait à l'hommage rendu à Wilfried Pingaug, ce soldat français tué au Mali. Le sous-préfet a lu un message de sa part. La cérémonie s'est conclue par des dépôts de gerbes
au pied de la plaque rendant hommage aux déportés. Plus de 45 000 personnes ont été internées dans le camp de Royallieu entre 1941 et 1944.