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14 mars 1943 : de Gaulle répond à Giraud
http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/03/14/14-mars-1943-de-gaulle-repond-a-giraud/
Alors que le général de Gaulle s’interroge toujours sur les positions inabouties et les
déclarations complexes et imprécises du général Giraud, il constate que le I4 mars 1943, à Alger, l’officier si cher aux Américains fait des déclarations satisfaisantes relatives à la
souveraineté française, au respect des lois de la République et à la condamnation de Vichy. Quelques heures après, il réagit en ces termes marquant la bonne volonté de la France
combattante. “Nous constatons avec satisfaction que ces déclarations marquent, à beaucoup d’égards, un grand progrès vers la doctrine de la France Combattante, telle qu’elle fut définie et
soutenue depuis juin 1940, et telle qu’elle a été de nouveau exprimée par le mémorandum du Comité National le 23 février dernier. Les innombrables témoignages qui nous sont venus de France
prouvent que cette doctrine est passionnément approuvée par l’immense majorité de la nation opprimée”. Le Général qui s’exprime au nom du Comité national espère que les déclarations du
Général Giraud vont se traduire très vite dans les faits à Alger, à Casablanca et à Dakar.
Il précise: “En tou
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http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/03/14/14-mars-1943-le-rejet-de-la-legislation-de-vichy/
Des décisions juridiques importantes sont effectivement prises par le général d’armée Henri Giraud
le 14 mars 1943 même si en préambule, il est rappelé que les représentants de la France en Algérie, au Maroc, en Afrique occidentale française et en Tunisie non occupée ont fait appel le 26
décembre 1942 au général Henri Giraud pour assurer une meilleure gestion de l’intérêt commun de leurs territoires et obtenir une plus grande efficacité dans la lutte reprise contre l’ennemi
aux côtés des Alliés.
L’absence de mention de l’action de la France combattante est sans doute maladroite mais elle tout
de même le mérite de rejeter sur ce territoire toute la législation postérieure au 22 juin 1940 parce qu’elle a en particulier été soumise à l’agrément de l’ennemi.
L’ordonnance du 14 mars 1943 précise: ” Sont nuls les actes constitutionnels, lois et décrets
postérieurs à la date du 22 juin 1940. L’article 2 est clair: “La présente déclaration et la présente ordonnance seront observées et exécutées comme loi”. Une seconde ordonnanc
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Issu d'une famille méridionale, lettrée et
républicaine, Jean Moulin sert pendant vingt-trois ans la République comme sous-préfet et préfet avec des passages dans les cabinets ministériels.
Amateur d'art, c'est aussi "Romanin" le dessinateur.
Sa résistance commence le 17 juin 1940 lorsqu'il refuse de signer un document établi par
les Allemands accusant à tord les troupes sénégalaises de l'Armée française de massacres sur les civils. Frappé, il tente de suicider en se tranchant la gorge pour éviter le
déshonneur.
Révoqué par le gouvernem......
» couverture du Petit Journal Jean Moulin (disponible au Mémorial-Musée) au format PDF (25,7 Ko)
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Mémoire de la Résistance et de la Déportation, l'exposition a sensibilisé beaucoup d'élèves, l'an dernier.Cette année, le public est invité à s'y associer, salle du Cosec.
L'année dernière, l'exposition Mémoire de la Déportation et de la Résistance avait été réservée aux élèves. Et cela avait suscité des réactions d'incompréhension. « Nous avons donc décidé de poursuivre un travail essentiel de mémoire, en invitant le public à s'y associer », explique Daniel Bouchet, adjoint, et responsable de l'événement. Cette seconde rencontre ouvrira donc le champ des échanges. Elle s'intéressera aussi davantage à ceux qui, localement, ont été impliqués dans un drame qui a profondément marqué notre histoire.
Pas une histoire ancienne
La Déportation n'est pas de l'histoire ancienne. « Ce n'est pas simple. Mais c'est en y réfléchissant, que l'on pourra éviter de retomber dans tout excès bassement inhumain », insiste Jean-Claude Mahé, pionnier d'un jumelage emblématique, entre Dinard et Starnberg, ville bavaroise située à quelques kilomètres du terrible camp de concentration de Dachau que beaucoup de Dinardais ont visité.
L'exposition, c'est l'affaire de Patrick Van Houtte, professeur au lycée Alphonse-Pellé, de Dol. Son message, il l'a mis en place, avec ses élèves, voici presque vingt ans. Avec la réalisation des fresques exécutées à partir de documents d'époque. Première rencontre dinardaise, l'an dernier et premières réactions très impressionnées. « J'ai rencontré beaucoup d'intérêt, dans cette ville, avec des collégiens parfaitement préparés », racontait-il à l'époque.
Engagement des collégiens
La Ville avait alors spontanément donné son accord. Le collège du Bocage s'était investi à fond dans le proje
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En juillet 1940, pour la première fois de son histoire et jusqu’en mars 1943, la France est coupée en deux par une frontière. Des témoins de l’époque en parlent dans un documentaire.
La ligne de démarcation, personne ne se souvient vraiment aujourd’hui de son tracé exact. Comment les Français l’ont-ils vécue au quotidien ? Ceux qui vivaient de part et d’autre de la ligne, ceux qu’elle a révoltés, ceux qu’elle a aidés, ceux qui en sont morts et ceux qu’elle a fait espérer.
Emmanuel Amara, auteur-réalisateur, vous propose de la redécouvrir dans un documentaire intitulé « Ligne de démarcation, une blessure française » (diffusé dimanche 24 mars à 22 heures sur France 5). Il est parti à la rencontre de ses derniers témoins, y compris en Saône-et-Loire, de cette ligne longue de 1 200 kilomètres, tracée d’un coup de crayon par les Allemands. Traversant treize départements, dont la Saône-et-Loire, la ligne délimitait au nord, la zone occupée par l’armée allemande et au sud, la zone non occupée abritant le gouvernement de Vichy.
Tout au long des 52 minutes de reportage, la parole est donnée à des témoins.
Le Digoinais Paul Thomas, âgé de 14 ans en 1940, se souvient ainsi de la manière dont il franchissait la ligne au poste de contrôle de Varennes-Saint-Germain avec du courrier caché dans son vélo, tout en évitant les fouilles.
Depuis Verjux, en zone libre, Raymonde Famy se rappelle comment elle se rendait de l’autre côté, en zone occupée à Gergy, pour se ravitailler. « Notre veine, c’est que l’officier parlait très bien le français. On l’appelait « le Grand Albert » -sa mère était alsacienne-, il était très sympathique et il me laissait passer. » Très vite, elle passe clandestinement du courrier et des faux papiers cachés dans sa bicyclette ou sur elle. La jeune Raymonde aide aussi des personnes sans papier à franchir la ligne pour traverser.
Sébastien Joly, professeur d’histoire-géographie au collège de Saint-Germain-du-Plain et auteur également d’un documentaire sur la ligne de démarcation, mène les s
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L’Association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la Déportation, délégation territoriale de Paris, a le plaisir de vous inviter à l’exposition :
Organisée et commentée par Marie-Josèphe Bonnet, docteur en histoire, adhérente de notre association. Cette visite guidée de l’exposition, offrira un éclairage spécifique sur les Femmes dans la résistance parisienne.
A l’initiative du Comité Parisien de la Libération, le Comité d’Histoire de la Ville de Paris et du Musée de la Résistance Nationale de Champigny sur Marne, associés avec le concours du Musée Jean Moulin et du Musée de l’Ordre de la Libération, cette exposition se tiendra du 19 mars au 25 avril 2013.