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Gaullisme, année zéro : la véritable histoire du 18 juin 1940
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Le général se rend aux studios de Bush House et enregistre un appel qui sera diffusé à 22 heures - AFP
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Nul n’a mieux forgé sa légende que Charles de Gaulle. Mais que s’est-il réellement passé à Londres en juin 1940 ? Ce soir à 22h3à sur Public Sénat
Raconter l’histoire de juin 1940, c’est raconter une aventure inouïe dont Charles de Gaulle faillit être écarté à chaque instant. Ce colonel, que certains de ses chefs tiennent pour un illuminé, promu général de brigade à titre temporaire le mois précédent, est parvenu à se faire nommer sous-secrétaire d’Etat à la Guerre le 5 juin. Pendant onze jours, il sera membre d’un gouvernement écartelé entre les partisans d’un armistice et ceux qui veulent poursuivre la lutte.
Celui que ses camarades de Saint-Cyr avaient surnommé “le connétable de France” est déjà convaincu d’avoir raison contre tout le monde. Dans la débâcle du printemps, il est amené à rencontrer Winston Churchill qui vient d’être nommé Premier ministre. Les deux hommes se jaugent, ils sont de la même étoffe.
La politique du vieux lion britannique est d’empêcher la signature d’un armistice ou à tout le moins d’empêcher qu’il soit obéi. A cette fin, le représentant de Churchill à Bordeaux, le général Spears, s’efforce de convaincre des personnalités politiques françaises de le suivre à Londres. Aux yeux des Anglais, le plus apte à prendre le relais à partir du territoire britannique serait Georges Mandel, un ancien proche de Clemenceau, déterminé face au nazisme. De Gaulle ? On ne songe à lui que pour lancer un appel à la dissidence des colonies.
L’intéressé se voit jouer un autre rôle… Avec l’arrivée au pouvoir du maréchal Pétain, l’imminence d’un armistice se confirme. Mais à quelles conditions ? Les Anglais voudraient que la flotte française rejoigne les ports britanniques en attendant l’ouverture d