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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation 71

Publié par cercle Jean Moulin sur 26 Mars 2012, 22:52pm

Catégories : #Mémoire de La Résistance et de la Déportation

Lundi 26 mars 2012
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le 26/03/2012 à 05:00 par Maryvonne Bidault (CLP) Vu 78 fois
 
Le Chant des partisans, a cappella, par Véronique Rebattet a suivi le dépôt des gerbes. Photo  M. B. (CLP)

Le Chant des partisans, a cappella, par Véronique Rebattet a suivi le dépôt des gerbes. Photo  M. B. (CLP)

Hier, la Fédération nationale des déportés internés résistants et patriotes (FNDIRP) a tenu son congrès départemental à Paray-le-Monial. Les 8 sections départementales (266 adhérents) ont détaillé les différentes activités, participations aux manifestations de commémoration mais aussi de témoignages auprès des jeunes.

Tous les élus, dont le député-maire Jean-Marc Nesme, ont unanimement souligné l’importance du devoir de mémoire pour prévenir de l’avenir. Anita Baudouin, secrétaire nationale, a exprimé son incertitude sur la continuité de la Fédération après la disparation des derniers déportés. La montée des négationnistes, la demande des héritiers de Renault collaborateur, les sites nazis sur internet, la profanation de l’ossuaire de Douaumont, le saccage de la casemate du Fort de Queuleu à Metz sont autant de faits inquiétants.

Concours

L’organisation du concours national de la résistance et de la déportation risque d’être plus difficile à mettre en place, compte tenu de la réforme annoncée sur l’enseignement de l’histoire. Le thème retenu en 2012 est « Résister dans l

http://www.lejsl.com/pays-charolais/2012/03/26/le-travail-du-temoignage

Par Baudouin Grégory - Publié dans : FNDIRP -Communauté : Mémoire de la Déportation dans le 71 et en France 
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Lundi 26 mars 2012

27 mars 1942 : départ du 1er convoi de déportation

Sous l’égide du ministère de la Défense et des anciens combattants et du Mémorial de la Shoah ; en partenariat avec l’Association des fils et filles des déportés juifs de France et du Mémorial de l'Internement et de la Déportation de Compiègne, avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre.

 

Le 20 janvier 1942, la conférence de Wannsee s’ouvre. Elle a pour but de mettre au point les modalités de l’extermination méthodique des Juifs d’Europe. La « Solution finale de la question juive » a déjà commencé depuis plusieurs mois.

« En 1942, les Juifs de France commençaient à descendre les dernières marches vers l’enfer », écrit Serge Klarsfeld. Au cours de la seule année 1942, plus de deux millions et demi de Juifs d’Europe sont assassinés. S’agissant de la France ou de la Belgique par exemple, près de la moitié du nombre total des Juifs tués durant la totalité de la guerre l’est cette année-là. Entre mars et novembre, 43 convois avec 42 000 Juifs déportés quittent la France.

Le 27 mars 1942, le premier convoi de déportés juifs quitte Compiègne pour Auschwitz, soit 1112 personnes de nationalités française et étrangères. Seules 19 reviendront.

Cérémonies commémoratives

10 h 30

Lieu : Mémorial de Drancy

Cérémonie présidée par Marc Laffineur, secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense et des anciens Combattants, en présence de Jean-Christophe Lagarde, député, maire de Drancy, Éric de Rothschild, président du Mémorial de la Shoah, Serge Klarsfeld, président de l’Association des filles et fils de déportés de France, et de deux anciens déportés par le convoi n°1 Simon Gutman et Jacques Smaer.

14 h

Lieu : Mémorial de l'Internement et de la Déportation de Compiègne

Au cours de ces cérémonies, des élèves liront des témoignages, les noms des déportés du convoi seront lus, la sonnerie au mort et le Kaddish seront donnés, Marc Laffineur et Éric de Rothschild déposeront une gerbe à la mémoire des personnes déportées.

Projection-rencontre

19 h

Lieu : Mémorial de la Shoah

« Premier convoi », de Pierre-Oscar Lévy
(France, documentaire, 102 min, 1992, Ex nihilo, Paradiso productions, La Sept).

http://www.crif.org/fr/actualites/une-saison-m%C3%A9morielle-1942-des-rafles-%C3%A0-la-d%C3%A9portation/30492

Lundi 26 mars 2012




Plaque commémorative de la déportation des homosexuels à Berlin - Nollendorfplatz.
(Photo: Manfred Brueckels)


Coutumier des provocations, le député français Christian Vanneste (UMP) a encore une fois choqué, lorsqu'il a parlé en février dernier de « la fameuse légende de la déportation des homosexuels », avant d'ajouter: « Et notamment en dehors des trois départements annexés, il n'y a pas eu de déportation homosexuelle en France ». Malgré l'antipathie que peut inspirer la fixation que fait cet élu sur les homosexuels (ressentie par beaucoup comme de l'homophobie), force est de constater qu'il n'est cette fois-ci pas dans le faux. L'approche nazie face au fait homosexuel a été le fruit d'un délire racial. Ainsi, alors que la déportation des homosexuels a été massive à l'intérieur du Reich, dans les territoires occupés, au contraire, l'homosexualité était en effet plutôt tolérée – tant qu'elle n'impliquait pas d'Allemands, bien entendu...



Jusqu'à sa fermeture en 1933 par le pouvoir nazi, l'Eldorado était un lieu de rencontres homosexuel connu à Berlin.
(Photo: Deutsches Bundesarchiv)


A Berlin, un âge d'or de courte durée...

L'idéologie nazie considérait qu'il fallait protéger la "race aryenne" de la "dégénérescence" causées par le contact avec les autres populations "dégénérées". Avec cette lecture grotesque, il n'est pas surprenant de voir considérer une "menace" pour le peuple allemand (en l’occurrence l'homosexualité) comme un bienfait s'il s'agit des autres populations. Dans ce cadre là, l'homosexualité à l'intérieur du Reich (Allemagne, Autriche, Alsace-Lorraine et Moselle) était considérée comme une perversion, un « danger » qui devait de ce fait être supprimé. Les hommes homosexuels, considérés comme des "mâles non-reproducteurs" n'avaient donc en tant que tels pas d'utilité dans le délire racial pour le Reich. Il convenait donc au mieux de les corriger voire de les éliminer. La répression les concernant contribuant à l'oppression générale sur la population et constituant une dissuasion claire à afficher et même à expérimenter tout désir homosexuel.

À l'intérieur du Reich, une déportation massive des homosexuels a ainsi bien eu lieu, puisqu'environ 15 000 personnes y ont été déportées et enfermées dans des camps de concentration au motif de leur supposée homosexualité. Les autorités nazies s'appuyaient pour cela sur le « Paragraphe 175 ». En vigueur dans le Code pénal depuis l'unification de l'Allemagne en 1871, cet article condamnait les « actes sexuels contre-nature pratiqués entre des personnes de sexe masculin ou entre êtres humains et animaux » jusqu'en... 1994.

Alors que les homosexuels bénéficiaient d'une relative tolérance sous la République de Weimar – à Berlin surtout, où il existait des quartiers, une revue, des bars, et des cabarets homosexuels – l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler en 1933 a bien changé la donne. Dès l'année de son accession au pouvoir, les organisations homosexuelles sont interdites. Il ne faut pas attendre longtemps pour que les peines prévues par le Paragraphe 175 soient aggravées: c'est le cas dès 1935, où les termes d' "actes sexuels contre nature" (qui étaient compris jusqu'alors comme "actes ressemblant au coït") ont été remplacés par ceux plus larges d' "actes sexuels", pouvant par exemple, comprendre la masturbation. Le Grand Reich a donc bien été le théâtre d'une déportation homosexuelle organisée et massive... et proportionnellement très meurtrière. Pour le sociologue allemand Rüdiger Lautmann, la mortalité chez les détenus homosexuels s'élevait approximativement à 60%.




Le marquage des prisonniers des camps de concentration.
Rouge: politique
Vert: professionnel du crime
Bleu: émigré
Mauve: témoin de Jéhovah
Rose: homosexuel
Noir (gauche): asocial du Reich
Noir (droite): asocial
NB: pour les Juifs, un triangle jaune pointe en haut s'ajoutait au premier.
Image : United States Holocaust Museum Washington
(cliquer pour agrandir)


Au loin de l'épicentre!

Pour comprendre la différence de traitement qu'ont connu les homosexuels d'Allemagne et ceux des territoires occupés, il convient d'avoir à l'esprit que les politiques menées par le IIIe Reich n'étaient pas guidées par un souhait de « moralisation » des mœurs mais avant tout par une approche "utilitariste" des faits sociaux au service de la "race". C'est pourquoi, si l'homosexualité était combattue massivement et systématiquement à l'intérieur du Reich de crainte d'une « dégénérescence de la race aryenne », elle a été relativement tolérée dans le reste des territoires occupés, où les populations n'étaient pas « aryennes » et ne représentaient de ce fait pas d'intérêt idéologique pour les nazis.

Dans la fantasmagorie raciale, l'homosexualité au sein des peuples allogènes pouvait même être vue comme positive, puisqu'elle affaiblissait le "potentiel reproducteur" de ces autres races tout en apportant une preuve de la dégénérescence de ces autres populations. Ainsi en France occupée (hors départements de l'Est incorporés complètement au Reich), la dernière étude réalisée par la Fondation pour la mémoire de la déportation, qui recense le nombre d'homosexuels déportés, en dénombre 6, ce qui tend à prouver que les arrestations n'y étaient vraiment pas systématiques.


Première étude en France: 50 ans après

Il aura fallu attendre 2001 pour qu'une première étude soit réalisée en France. C'est la Fondation pour la Mémoire de 

http://www.lagazettedeberlin.de/index.php?id=7358


Lundi 26 mars 2012

Publié le dimanche 25 mars 2012 à 12H00 - Vu 99 fois


Cette assemblée générale fut également l'occasion de remettre la médaille commémorative frappée par la Mairie de Paris à l'occasion du 65e anniversaire de la libération des camps à Max Parent, 83 ans, de Monthermé et à Sabine Maingot, 96 ans, de Sedan.

Cette assemblée générale fut également l'occasion de remettre la médaille commémorative frappée par la Mairie de Paris à l'occasion du 65e anniversaire de la libération des camps à Max Parent, 83 ans, de Monthermé et à Sabine Maingot, 96 ans, de Sedan.


 

La dernière assemblée générale de l'Association Départementale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes des Ardennes , qui avait lieu récemment, à l'amphithéâtre Pierre- Mendès-France, à Sedan, a été surtout l'occasion pour le président Gérald Dardart de s'opposer une nouvelle fois au désir du bureau exécutif parisien, qui souhaiterait tout bonnement dissoudre l'association Ardennaise.
« Ils veulent que notre mission soit désormais confiée à la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. Je n'ai absolument rien contre cette structure très respectable, mais je ne vois pas en quoi notre action et nos missions puissent être remises en cause au point de les confier à cette Fédération. D'ailleurs, personne n'a été en mesure d'avancer un quelconque argument susceptible de justifier ce projet de dissolution auquel je suis bien évidemment farouchement opposé, de même que les 62 adhérents de notre association », explique Gérald Dardart, à la tête de la FNDIRP des Ardennes depuis 2005.
Et d'ajouter : « Si nous acceptions de dissoudre l'association, j'aurai vraiment l'impression de trahir nos aînés. Quoi qu'il en soit, il est hors de question, même une fois le dernier interné ou déporté disparu, que nous ne poursuivions pas notre mission, notamment dans les collèges et les lycées ».
Non seulement Gérald Dardart ne veut pas entendre parler de la disparition de la FNDIRP 08, mais il souhaiterait qu'un musée dédié à la déportation ouvre ses portes dans les Ardennes et qu'un mémorial soit érigé (il n'y en a aucun dans le département). Cette double demande, récurrente depuis plusieurs années a d'ailleurs fait l'objet d'une motion.
Cette assemblée générale fut également l'oc

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/association-des-deportes-et-internes-gerald-dardart-ne-veut-pas-entendre-parler-de-

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