Le Président de la République a reconnu aujourd'hui la responsabilité historique de la France dans la rafle des juifs "du vélodrome d'hiver" commise le 16 juillet 1942 à Paris par la police française au service de l'occupant nazi. Le Président de la République a dénoncé, à juste titre, le fait que la jeunesse d'aujourd'hui méconnaisse sont histoire, l’histoire de France et l'histoire de la France, et a de ce fait, à notre sens,souligné les carences de la Mémoire et de sa transmission.
Dès lors, le Président de la République se devrait de rattraper le retard pris dans le budget des anciens combattants, qui se répercute dans les moyens donnés à l'Office Nationale des Anciens Combattants et ses structures départementales (ODAC) lesquels pèchent par manque flagrant de moyens financiers et humains ne serait ce que pour apporter des réponses à ceux qui ont combattu pour la France et la République, à ceux qui blessés ont donné leur sang, leurs familles, et à leurs descendants.
Le Président de la République a affirmé à tort à l'occasion de la commémoration de cette rafle "Ce crime a été commis en France par la France".... "La reconnaissance de cette faute a été énoncée pour la première fois, avec lucidité et courage, par le président Jacques Chirac, le 16 juillet 1995", a souligné le Président de la République. Ce crime "fut aussi un crime contre la France, une trahison de ses valeurs. Ces mêmes valeurs que la Résistance, la France libre, les Justes surent incarner dans l'honneur", a ajouté le chef de l'Etat.
Nous réitérons : le Cercle Jean Moulin, désireux de laisser passer le temps de l'émotion et du recueillement national, tient à rappeler que "la France c'est la République" comme l'a dit le Général de Gaulle. C'est pour cette France, pour la République et ses valeurs que, pour la postérité, Jean Moulin a donné sa vie