La communauté urbaine de Lyon dans sa plaquette version papier quant aux journées du patrimoine des 15 et 16 septembre 2012, informe les Citoyens que ceux-ci peuvent visiter la maison du Dr Dugoujon à Caluire, en précisant que c’est là que furent arrêtés "Jean Moulin et ses complices"
Les associations résistantes sur Lyon se sont justement élevées à l’encontre de ce vocable qui laisserait à penser que Jean Moulin étaient un chef de bande de malfaiteurs ou de terroristes.
Jean Moulin et ses compagnons d’infortune n’ont pas été arrêtés pour crime de droit commun, à savoir vol ou pillage, mais pour avoir défendu la France, la République et une certaine idée de celles-ci.
Toucher à l’image de Jean Moulin, icône de la France, de la République, c’est toucher à ses valeurs. Salir Jean Moulin, c’est salir l’image de la Résistance en général.
Délégué général du Général de Gaulle, à l’instar du Lyon de Belfort, il incarne LA Résistance au sens propre et au figuré pour la France et les Français. Il incarne la résistance aux Nazis, à la collaboration et à l’abandon de la France, comme il incarnerait aujourd’hui la résistance à toutes les oppressions.
La communauté Urbaine de Lyon a balbutié quelques excuses en parlant « d’erreur regrettable » dans le Progrès du Rhône en date du 11 septembre 2012 et que la version internet serait changée, mais "pour la version papier malheureusement c'est trop tard".
Le Cercle Jean Moulin ne sachant se contenter de « "Jean Moulin et sept responsables du mouvement de la résistance" sur le net, demande à ce que l’ensemble des tirages papier soit retiré et le tirage d’une plaquette commémorative et biographique relative à Jean Moulin et ses compagnons.
Grégory Baudouin, Président du Cercle Jean Moulin.