Jean Moulin adresse une lettre à sa mère et à sa sœur Laure le 15 juin 1940 alors que les Allemands sont aux portes de Chartres, où il est préfet. Tandis qu’il sent la fin arriver, il exprime le souhait que sa sœur adopte un orphelin parmi les réfugiés français. « Ce serait pour moi un prolongement », écrit celui qui mourra sans descendants.
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Deux jours plus tard, les Allemands veulent lui faire signer un document accusant à tort les troupes sénégalaises d
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