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Jean Moulin est né à Béziers le 20 juin 1899. Il fait
son droit à Montpellier (octobre 1917 à juillet 1921) tout en étant attaché au cabinet du préfet de l’Hérault.
A l’issue de ses études, il sert pendant vingt-trois ans la République comme sous-préfet (Albertville
en 1925, Châteaulin en 1930) et préfet (Aveyron en 1937, Eure-et-Loir en 1939) avec des passages dans les cabinets ministériels (sous-chef du Cabinet du ministère des affaires étrangères
en 1932, chef de cabinet du ministère de l’Air en 1933 et en 1936).
Jean Moulin s'implique dans l'aide clandestine à l'Espagne républicaine, politique encouragée par le
président du Conseil, Léon Blum. Il s'engage alors pleinement dans la lutte contre le totalitarisme.
Au moment de l’invasion allemande, le Préfet de l’Eure-et-Loir refuse, le 17 juin 1940, de signer un
document établi par les Allemands accusant à tord les troupes sénégalaises de l'Armée française de massacres sur les civils. Il est révoqué par le gouvernement de Vichy le 2 novembre 1940. Il
s'installe à Saint-Andiol dans les Alpilles et prend contact avec les différents mouvements de zone Sud : Libération, Liberté, Mouvement de Libération nationale.
En octobre 1941, il rejoint Londres et le Général de Gaulle pour lui faire un compte-rendu précis
des mouvements de résistance en zone sud. On lui donne la double mission d'unifier la Résistance et de créer l'Armée secrète. En janvier 1943, les MUR - Mouvements Unis de Résistance -
rassemblant Combat, Franc-tireur et Libération sont constitués et il réunit à Paris, le 27 mai 1943, le Conseil national de la Résistance qui rassemble huit mouvements, six partis
politiques et deux syndicats.
Le 21 juin 1943, il est arrêté à Caluire par la Gestapo. Identifié, interrogé et torturé par Klaus
Barbie, chef de la Gestapo de Lyon, il meurt le 8 juillet