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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Hervé Chabaud : Grande Guerre: le carnet d’Henriette

Publié par cercle Jean Moulin sur 29 Novembre 2012, 22:30pm

Catégories : #République Patrie Nation France Révolution

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2012/11/29/grande-guerre-le-carnet-dhenriette/

Les carnets tenus pendant la Première Guerre mondiale par des soldats et des civils sont toujours d’un apport utile pour comprendre à la fois les mouvement d’ensemble du conflit mais aussi les situations locales. Le carnet d’Henriette Pâques née le 12 avril 1894, une vigneronne de Chigny-les-Roses (Marne) que publie son fils Henri Paulet-Gamet est un document précieux qui permet d’abord de comprendre l’état d’esprit au moment de la mobilisation générale le 1er août 1914.

Les premières mesures prises pour la réquisition des chevaux: “Papa conduit “Champagne” à Puisieulx. Le soir on sonne le tocsin et le tambour annonce la mobilisation. l’émotion gagne tout le monde et la consternation est générale”.  Le jeudi 3 septembre 1914, elle insiste sur le fait que les mauvaises nouvelles s’accumulent. Les troupes françaises arrivent en nombre ce qui n’est pas bon signe. Elles se replient: ” Nous fuyons Chigny bien épouvantés. Quel navrant cortège et quel triste voyage”.

Comme le cheval de la famille et la voiture sont à l’armée, les Pâques ne disposent plus pour partir que d’une charette à moisson tiré par un vieux cheval de prêt:” Nous pleurons car Papa est resté. Enfin nous arrivons à Epernay mais il n’y a pas de train pour Troyes”. Malheureusement ils sont vite rattrapés par les troupes ennemies et assistent à des pillages.  Le 11 septembre c’est cette fois les Prussiens qui battent en retraite. Ils s’en vont à 9 heures et à 14 heures les Français arrivent: “Il faut avoir passé sous le joug allemand pour comprendre l’enthousiasme avec lequel on acclame nos braves soldats. Pendant tout c

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