« Il neige ». La belle affaire que voilà. La France est comme paralysée. Nous avons déjà cette fâcheuse impression en temps normal, alors par gros temps…. C’est comme en politique, la météo est capable de faire de superbes prévisions pour l’avenir, si ce n’est qu’en politique on nous fait parfois des prédictions, mais nous n’en faisons qu’à notre tête et chacun garde la tête dans le guidon avec des œillères ; et quand arrive la neige, c’est comme lorsqu’on a le nez dedans, on se dit « hum, ça sent pas bon, on est dans la… mouise ». Alors nous tentons de réagir, nous réagissons dans la précipitation avec une vue à court terme qui pour aller au boulot, qui pour notre politique et notre économie. Et que se passe t-il lorsqu’on confond la précipitation avec rapidité et qu’on agit ainsi ? C’est l’accident ! Dans les deux cas, nous pouvons être proches du ravin, tomber dans le gouffre, être en arrêt cardiaque ou en mort clinique. C’est ce qui se passe aujourd’hui pour le Citoyen sur la route et pour nos politiques.
Plus de moyens pour mettre du sel sur les routes, plus de moyens pour en mettre dans les plats que nous servent nos gouvernants. Nous avons alors une soupe sans sel, sans épice, bref sans saveur, sans surprise sauf indigeste. Mais comme l’homme a besoin de manger pour vivre, quand une caste considère qu’il faut vivre pour manger toujours plus, alors il en redemande même si ce n’est pas bon. Parfois, il se rebelle et dit qu’il veut manger à la carte et non plus le plat unique du menu du jour, mais de suite on lui présente la note du changement ; cela le dissuade même de prendre un dessert et on lui fait comprendre qu’il lui faut manger utile. Mais par contre, on lui offrira le digestif pour faire passer tout cela et la pilule, car c’est une grande maladie que de vouloir se rebeller.
En sortant, il se dira : « pffffffff, je suis gavé jusqu’à la nausée, je n’y retournerai pas » mais comme on lui a offert la carte (de fidélité), comme dans un réflexe de Pavlov, il y se mettra de nouveau dans la file « panurgique » et y retournera. Dans la file, devant la cantine, l’ordinaire, ce restaurant rapide, il ne lèvera pas les yeux mais ne regardera que le bout de SON nez, et ses chaussures. Il ne verra pas qu’au milieu des panneaux publicitaire 5X4 illuminés de mille feux, se trouve d’une auberge, non pas espagnole mais différente, sans les violons pour une déclaration d’amour, encore moins de tambours, ni trompettes, mais une auberge avec une VRAIE différence, LA différence.
Mais une question me vient à l’esprit : et si demain, nous essayions la différence ?...