« Le Gouvernement planche sur des quotas de jeunes obligatoires au sein des partis et des syndicats ».
Au mieux, s’il s’agit de faire du jeunisme, il faudrait savoir si « un jeune con » vaut « un vieux con ». Le candidat Hollande avait fait de la jeunesse son cheval de bataille, sa priorité. Force est de constater que cette promesse est restée, comme tant d’autres, au niveau des déclarations d’intention pour ne pas dire des incantations. En effet, ce n’est pas de ce énième gadget, pas plus des contrats Générations et des contrats d’avenir que viendra le salut des jeunes et encore moins celui des « seniors » (il ne faut pas dire vieux, ce n’est pas politiquement correct) et celui de la France.
On veut mettre « du jeune » comme on a voulu mettre « de la femme ». C’est faire fi de la méritocratie et de l’élitisme républicain en tout domaine y compris au niveau professionnel. Nous avons vu au cours des dernières législatives, celle d’avant et dans la plupart des précédentes consultations électorales, des femmes politiques XX, médiatiquement connues, être investies par leur parti, droite et gauche confondues, et parce que ces femmes XX avaient été investies, ont été investies dans les circonscriptions de proximités des hommes YY fussent ils de sombres abrutis, incompétents et incapables notoires. Mais halte aux cris d’orfraie des féministes de tout poil, le dit raisonnement vaut aussi à l’inverse. Donc faudra t il légalement mettre « du jeune » fusse t il « une bille » parce qu’ « un vieux » a été investi à coté ?
Mais au fait, un jeune, ça commence à quel âge et ça s’arrête à quel âge ? Non parce que un vieux, nous voyons bien où cela se termine mais nous ne savons pas non plus là où ça commence, difficile à dire. D’autant que nous avons tous autour de nous des jeunes qui sont si vieux dans leur tête et à l’inverse des personnes âgées qui ont « une telle patate » que cela fait et rend envieux.
Mais plus grave, si nous mettons un quota de femmes, un quota d’handicapés pardon de personnes handicapées, un quota de jeunes, il faudra aussi un quota LGBT, un quota black, un quota shintoïste etc…. et puis il faudra prendre par la suite des minorités à l’intérieur de ces minorités, cela n’a plus de fin. Mais si à la place de quota de black, quota LGBT, quota shintoïste, nous mettions le mot communauté : communauté black, communauté LGBT, communauté shintoïste quelle est la différence ? Aucune ! La phrase se tient et la logique aussi, une logique communautaire. Vouloir mettre du jeune peut donc être assimilé à une logique communautariste ce qui ne ce conçoit pas en République pas plus qu’en France.
Mais une question me vient à l’esprit : à qui profite le crime ? ….