Ce n’est pas « là hauuuuuuut, c’est la montagne » comme le dit la chanson mais là haut sur ma grue. A l’heure où nouds écrivons ces lignes, un papa en détresse est toujours sur un arbre perché, pardon sur une grue perché. Pourquoi ? Afin de médiatiser sa cause.
Quand il y a médiatisation, il y a bien sur la partie visible et comme un iceberg, il y a aussi la partie immergée et donc invisible. Richard Pistorius, le champion d’athlétisme, avait été médiatisé, il était devenu une icone des personnes handicapées en particulier et des sportifs en général. Il avait un destin, une volonté hors du commun. Beau, télégénique, malgré son « anormalité », il avait fait de celle-ci son atout majeur, son atout maître qui avait fait craquer la planète entière. Qui aurait imaginé que derrière ce corps d’Apollon, ce sourire enjôleur, se cachait une personne colérique, une personne alcoolisée, dopée pour ne pas dire droguée au vu des doses de stéroïdes retrouvées à son domicile. N’y aura-t-il donc plus une star du sport qui pourra avoir des performances propres ?
En matière de médiatisation, il y a ceux qui attireront les médias naturellement car dotés d’un véritable talent. Il y a ceux qui passent pour montrer l’absence du leur, mais aussi le vide abyssal de leur culture, de leur savoir, bref de leur vie. Il ya ceux qui jouent toujours les pleureuses, qui disent n’être jamais invité du faits de complots, de lobbys qui répètent à l’envie être des victimes de… et qui se répandent en la matière dans toutes les télévisions, toutes les radios mais aussi des médias en ligne voire des sites et des blogs qu’ils créent, des pages sur les réseaux sociaux. Et ils vous débitent des kilomètres de : « c’est les autres, les méchants, veulent nous interdire, font rien que nous embêter… » et combien, eux, les gentils ne peuvent pas prendre la parole, alors qu’ils ne veulent que nous apporter la bonne (parole), qu’on ne comprend pas maintenant mais qu’on comprendra plus tard (et s’il le faut ils nous aideront un peu à comprendre…). Ils vous diront que cette parole leur est confisquée du fait de (micro) lobby, d’intérêts étrangers, ésotériques ou exotériques, d’associations, voire du fait de … la raison d’état…..
Ces grands démocrates utilisent alors jusqu’à la nausée la pensée Voltairienne vous ressortant à toutes les sauces, qu’ils ne sont pas d’accord avec vous mais qu’ils feront tout afin que puissiez le dire… jusqu’à ce qu’ils arrivent au pouvoir, pour mieux faire taire cette parole mais aussi la pensée.
Mais une question me vient à l’esprit : selon ce principe, il fallait donc laisser dès le départ Adolf Hitler vomir ces diatribes, pour ne pas dire sa diarrhée ? ….