Tandis que Jean-Marc Ayrault, dans la presse écrite déclare que "le retour sur les 35 heures n'est pas un tabou", puis le lendemain sur une radio que "ce n'est pas la position du Gouvernement", Laurent Fabius déclare lui qu' "il y a débat", et Michel Sapin de rétorquer "il n'y a pas de débat"...C'est donc toujours la cacophonie au Gouvernement en général, et à sa tête en particulier.
Et pendant ce temps le peuple, lui, trinque et a une colère sourde qui gronde et se fait de plus en plus lourde, au profit de qui ? les extêmes ou les bobos, c'est-à-dire du vent, des (belles?) paroles mais rien de concret; il n'y a qu'à voir la gestion des villes qui ont été administrées par l'extrême-droite ou qui le sont par les Verts ("dis-monsieur, par pitié, 5 millions d'euros").
Et reviens par là aussi la question du travail le dimanche, dans un conflit opposant Bricorama et Force Ouvrière.
Il se dit que le travail le dimanche concerne 6,5 millions de salariés. Mais dans quelles conditions? on nous dit, comme pour le temps partiel, "choisis!" et les jours fériés "volontariat!". Beau volontariat quand sur une mince planche (qui n'est pas de salut) on te donne le choix, pointant un sabre dans le dos, en disant "tu as le choix: ou tu sautes volontairement, ou on t'embroche"...
Aujourd'hui la menace n'est plus le sabre mais bien, et parfois de façon explicite, "tu peux bosser dimanche? à mais tu es en CDD...on avait parlé d'un CDI à la clé...".
Il en est de même avec le temps partiel "choisi" ou il n'y a pas d'embauche du tout, ni en CDI ni même en CDD.
Avec toutes les conséquences sur la vie sociale et surtout familiale; il y a 6,5 millions de personnes en souffrance de ce fait.
Mais une question me vient à l'esprit: si ma voiture en provenance de PSA n'est fabriquée ni la nuit, ni le dimanche, ni un jour férié, et que de ce fait les délais de livraison sont plus longs, est-ce vital pour moi?