« Tous les journaux ont publié le portrait officiel de mon général. En lui présentant ce portrait,
le photographe dit au Grand Charles : « - Il aurait besoin de retouches.
Et le grand Charles de répondre :
- Bah ! Les caricaturistes s’en chargeront ». Les nôtres se sont
aussitôt mis à l’ouvrage ».
La Une du Canard Enchaîné du 20 mai 1959 témoigne de la vigueur des dessinateurs de presse
envers le général de Gaulle. Des traits de crayon, d’humour et d’esprit que l’Hôtel des Invalides s’attache à nous faire partager avec l’exposition « Vive le dessin libre ! ». Les
débuts en politique, la relation franco-allemande, la guerre d’Algérie, les élections de 1965 ou encore la crise de mai 1968… le visiteur se délecte de ces arrêts sur image des temps forts de
celui que les médias baptisèrent « le général micro » au moment de la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est en effet qu’en 1944 que son visage fut connu du public.
Acrochées aux piliers de la cour de l’Hôtel des Invalides, les caricatures s’enchaînent et dévoilent le
grand homme croqué, tantôt avec respect voire admiration tantôt avec une férocité acerbe, par les dessinateurs de presse français et étrangers.
Dans « L
http://www.histoire.presse.fr/web/articles/de-gaulle-croque-aux-invalides-09-10-2012-49150