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Le Chalonnais Robert Gauvin s’est rendu à Levroux dans l’Indre pour recevoir la médaille des Justes parmi les Nations à titre posthume. Photo DR
Deuxième hommage en huit ans pour Louis Gauvin dont le fils, à Chalon, se souvient de l’aide de son père apportée à une famille juive.
Après une première cérémonie souvenir à Washington le 27 avril 2003 lors de la journée des Déportés, le Chalonnais et ancien horloger-bijoutier Robert Gauvin s’est rendu dimanche 11 décembre à Levroux, commune de 2 500 habitants dans l’Indre, pour recevoir la médaille des Justes parmi les Nations à titre posthume. C’est là-bas que son père, Louis, a sauvé des juifs durant la seconde guerre mondiale. Robert Gauvin qui fut aussi horloger-bijoutier mais à Chalon livre le récit historique de son père, ce héros.
« Mon père est né en 1891 à Sury-les-Bois dans le Cher de parents cultivateurs. A 14 ans, il est parti à Levroux (Indre) apprendre le métier d’horloger. Lors de la débâcle de la Seconde Guerre mondiale et du bombardement de la ville de Levroux en juin 1940, il crée avec quelques volontaires un centre d’hébergement pour les nombreux réfugiés. Levroux se situe en zone non occupée à 40 km de la ligne de démarcation. En 1943, les gendarmes de la brigade reçoivent l’ordre de faire une rafle des juifs le soir même. L’un des gendarmes qui était contre ces exactions prévient mon père qui prend aussitôt contact avec les familles juives. Ainsi, la famille Epsteinas est-elle accueillie chez mes parents qui lui procurent ensuite du travail dans l’horlogerie. Mon père crée en 1943 un noyau de résistance et procure de fausses cartes d’identité à des familles juives et à des partisans… En 1944, il recherchera des terrains afin d’accueillir des
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