7 août 1786 : Première ascension du Mont Blanc
Le 7 août 1786, le médecin Michel Paccard (29 ans), passionné de botanique, entreprend avec Jacques Balmat (24 ans), son accompagnateur, la première ascension du Mont Blanc (le point culminant des Alpes - 4809 mètres - appartient à ce moment-là au royaume de Piémont-Sardaigne comme l'ensemble de la Savoie).
Les deux hommes mettront deux jours à réaliser l'ascension, inventant sans le savoir une discipline promise à un prodigieux succès : l'alpinisme. Leur statue trône en bonne place sur la principale place de Chamonix.
Nul n'avait encore songé à escalader le Mont Blanc, qualifié de montagne mauditepar les Savoyards, jusqu'à ce qu'un jeune étudiant genevois, Horace Bénédict de Saussure, découvre en 1760 le village de Chamonix, à ses pieds, et se laisse séduire par les sommets. À 46 ans, devenu un savant et un notable, il offre une prime aux premiers hommes qui vaincraient le Mont Blanc. Lui-même attendra un an avant de réaliser le rêve de sa vie, avec 18 guides dont Balmat, chargés d'instruments scientifiques.
Le 7 août 1830, tandis que s'apaise dans les rues de Paris la Révolution des« Trois Glorieuses », la Chambre des pairs et la Chambre des députés se réunissent malgré l'ordonnance de dissolution dont les a gratifiées le roi Charles X.
Les parlementaires, habilement manoeuvrés par Talleyrand, Thiers et le banquier Laffitte, écartent la perspective d'une République. Ils écartent de même le remplacement du roi par son petit-fils le duc de Bordeaux (10 ans) sous la régence du duc Philippe d'Orléans. Ce dernier se laisse convaincre d'accepter la couronne. C'est ainsi que les parlementaires, constatant la vacance du trône, décernent au duc d'Orléans le titre de « roi des Français » sous le nom de Louis-Philippe 1er.
Deux jours plus tard, en guise de sacre, le roi prête serment sur la Charte constitutionnelle au Palais-Bourbon. De cette trahison familiale va résulter une solide inimitié entre les royalistes « légitimistes », partisans du duc de Bordeaux, et les « orléanistes ».
Le 7 août 1932, le gouvernement de l'URSS promulgue une loi qui punit de dix ans de déportation, voire de la peine de mort, « tout vol ou dilapidation de la propriété socialiste », y compris le simple vol de quelques épis dans un champ.
Cette « loi des épis » survient alors que les campagnes soviétiques connaissent un début de famine du fait des réquisitions forcées par le pouvoir et de la« dékoulakisation » (élimination des paysans considérés comme riches).
On estime qu'en Ukraine, six millions de paysans vont mourir de faim dans les mois suivants. Cette « Grande famine » (« Holodomor », « extermination par la faim » en ukrainien), intentionnellement entretenue et am