L'expression «aller à Canossa» signifie que l'on se soumet aux injonctions de l'adversaire. Elle remonte au XIXe siècle, lorsque le chancelier allemand Bismarck, en conflit avec l'Église catholique, lança : «Nous n'irons pas à Canossa !».
Le chancelier rappelait de la sorte une fameuse querelle entre le pape et l'empereur d'Allemagne qui se dénoua le 28 janvier 1077 par une humiliation feinte de ce dernier...
suite de l'articleLe 28 janvier 1798, les bourgeois de Mulhouse votent la réunion de leur République à la France. La réunion devient effective le 1er mars sous le gouvernement du Directoire.
Le 28 janvier 1871, le gouvernement provisoire de la France signe un armistice avec le roi de Prusse. Celui-ci a été proclamé empereur d'Allemagne une semaine plus tôt, dans la galerie des glaces de Versailles.
La paix est conclue à Francfort le 10 mai suivant, mettant fin à la guerre franco-prussienne...
Le 28 janvier 1878 est inauguré le premier central téléphonique. Deux ans à peine après l'invention du téléphone par l'américain Graham Bell, le central est mis en place à New-Haven, dans le Connecticut. Les opératrices desservent 21 abonnés.
Le 28 janvier 1910, une crue d'exception recouvre le centre de Paris et les bords de la Seine. Le débordement atteint un maximum de 8,62 mètres, du jamais vu dans la capitale. Les dégâts matériels sont très importants. Des milliers d'immeubles et de maisons sont inondés et 200.000 Parisiens sinistrés, mais l'on ne déplore pas de victimes à part un sapeur pompier emporté avec son embarcation.
Chanteuse lyrique, orientaliste, exploratrice, aventurière, anarchiste, féministe, écrivain, « jétsunema » (« dame-lama »)... Aucun substantif n'est suffisant pour définir Alexandra David-Néel, première Occidentale à pénétrer à Lhassa, au cœur du Tibet interdit, le 28 janvier 1924. Elle a 55 ans...
suite de l'articleLe 28 janvier 1986, la navette spatiale Challenger explose en plein vol. Avec sept morts, c'est la première tragédie de taille dans l'histoire de la conquête spatiale. C'est aussi un coup de frein brutal aux projets de la Nasa.
Nicolas Sarkozy, élu président de la République française le 6 mai 2007, est le deuxième enfant de Paul Sarkozy de Nagy-Bocsa, aristocrate hongrois exilé en France et devenu publicitaire, et d'Andrée Mallah, étudiante en droit, plus tard avocate. Le couple se sépare en 1959 après avoir eu trois enfants, l'aîné étant Guillaume et le benjamin François.
Charles 1er et son frère Carloman succèdent à leur père Pépin le Bref à la tête du«Royaume des
Francs» qui s’étend de part et d’autre du Rhin. Après la mort en 771 de Carloman, Charles entame une ascension qui lui vaudra le surnom glorieux de Charlemagne (du latin Carolus Magnus,
Charles le Grand).
Le jeune roi est un barbare illettré qui ne parle que le francique, la langue des Francs. Intelligent et
énergique, il n'a de cesse de s'instruire. Il apprend le latin auprès des meilleurs clercs de son temps, dont le plus connu est le moine anglais Alcuin. Ce moine sera à l'origine de
la «renaissance carolingienne» et du retour en force du latin dans la culture occidentale.
Comme il souffre de rhumatismes, Charles établit sa résidence près d'une source thérapeutique, en
Rhénanie, en un lieu qui s'appellera Aix-la-Chapelle. Il restaure un semblant d'administration dans l'Occident européen ravagé par les guerres intestines. Il divise son royaume en comtés, sous
l'autorité d'un compagnon du roi (du latin comes, comitis dont nous avons fait comte).
Son règne est une suite incessante de guerres, en premier lieu contre ses rivaux, en second lieu contre
les Saxons païens de Germanie, les musulmans d'Espagne et les Lombards qui menacent le pape. Celui-ci, pour lui marquer sa reconnaissance, lui confère à la Noël 800, à Rome, le titre inédit
d'«Empereur des Romains». C’est une révolution car il n’y
avait jusque-là d’autre empereur chrétien que celui de Byzance. En retour, Charlemagne et ses successeurs vont se poser en défenseurs de la papauté et ériger celle-ci en autorité suprême de
l’Église occidentale.
Henri VIII monte sur le trône d'Angleterre à 17 ans, le 22 avril 1509. Il succède à son père Henri VII, fondateur de la dynastie des Tudor, en lieu et place de son frère aîné Arthur, mort prématurément.
Pour des motifs conjugaux d'une grande légèreté, le roi, qui jouit d'un pouvoir quasiment absolu, va provoquer une rupture religieuse avec Rome et un schisme sanglant en faisant voter par le Parlement l'Acte de suprématie qui fonde l'Église anglicane. Il est encouragé en cela par ses conseillers Thomas Wolsey, Thomas Cranmer et Thomas Cromwell.
Au total, le roi va se marier successivement avec Catherine d'Aragon, Anne Boleyn, Jeanne (ou Jane) Seymour, Anne de Clèves, Catherine Howard et Catherine Parr.
Pierre Séguier (1588-1672) appartient à une grande famille de magistrats. Il acquiert d'abord la charge de «président à mortier» (magistrat principal) au Parlement de Paris. Il est nommé garde des Sceaux par Louis XIII en 1633, puis chancelier de France en 1635. Résolument fidèle à la monarchie, il se ménage une longue carrière à travers les vicissitudes de la Cour, même s'il lui arrive de s'opposer à Richelieu. Il participe à la création de l'Académie française et c'est chez lui que se tiennent ses premières réunions. Lui-même en deviendra membre et protecteur après la mort de Richelieu.
Le magistrat instruit le procès de Cinq-Mars, coupable de conspiration contre Richelieu. Lors de la Fronde, Mazarin doit lui enlever brièvement la garde des Sceaux pour complaire aux rebelles. Après la prise de pouvoir de Louis XIV, Pierre Séguier instruit avec partialité le procès de Nicolas Fouquet en 1661.
En mars 1793, les paysans vendéens se soulèvent contre la Convention parisienne, par haine de la République et de la conscription. Ils s'en vont quérir d'anciens officiers nobles pour les mener au combat.
Parmi ceux-ci, le jeune Henri du Vergier, comte de la Rochejaquelein (20 ans). Ce sous-lieutenant de cavalerie, issu d'une famille de haute noblesse, avertit ceux qui viennent le solliciter : «Allons chercher l'ennemi : si je recule, tuez-moi ; si j'avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi».
La Rochejaquelein ne tarde pas à prendre la tête de l'«Armée royale» ainsi improvisée et mène ses troupes de paysans à la victoire. Mais quelques mois plus tard, le 28 janvier 1794, alors qu'il galope dans le bocage vendéen, un tireur embusqué fait feu sur lui et le blesse mortellement.
Né de parents inconnus, Maxime Weygand devient le collaborateur de Ferdinand Foch pendant la Grande Guerre. Il prend une part décisive à l'offensive finale de juillet 1918. À la suite de l'offensive allemande de mai 1940, il est rappelé de sa retraite et nommé chef d'état-major général et commandant en chef. Il prend acte alors de la défaite et convainc le gouvernement de conclure un armistice (cela lui vaudra d'être jugé après la guerre).