Événements
Le 27 septembre 1529, le sultan ottoman Soliman le Magnifique (Suleyman) met le siège devant Vienne, capitale des Habsbourg, pour soutenir la candidature de Jean Zapolya à la succession de Louis II sur le trône de Hongrie, contre Ferdinand d'Autriche, frère de Charles Quint.
La résistance des habitants et celle des vingt mille soldats de sa garnison ont raison de sa détermination et il doit bientôt se retirer.
Le 27 septembre 1540, le pape Paul III signe la bulle qui porte fondation de la Compagnie de Jésus...
suite de l'articleLe 27 septembre 1748, une ordonnance du roi Louis XV abolit l'institution des galères et incorpore ces dernières dans la marine royale...
suite de l'articleDu 27 septembre au 14 octobre 1808 se réunit un prestigieux congrès à Erfurt, en Thuringe, à l'initiative de Napoléon 1er. Presque tous les souverains allemands y sont présents, ainsi que le tsar de Russie Alexandre 1er. Le roi de Prusse et l'empereur d'Autriche brillent par leur absence. Les fêtes s'enchaînent. Talma et la Comédie-Française jouent devant un «parterre de rois»...
suite de l'articleLe 27 septembre 1822, Jean-François Champollion, qui a fait à l'archéologie le sacrifice de sa santé et de sa jeunesse, perce le secret des hiéroglyphes.
Grâce aux inscriptions trilingues de la pierre de Rosette, il devance son rival anglais Thomas Young...
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Roi de France dont la mémoire est souvent éclipsée par celle de son brillant ministreRichelieu, Louis XIII succède à son père Henri IV sur le trône. Homme d'une intelligence moyenne, peu cultivé, le corps ruiné par la maladie, écrasé dans sa jeunesse par une mère fantasque et autoritaire qui ne l'aimait pas et lui préférait son frère cadet, sa vie sentimentale et affective n'évoluera pas au-delà de celle d'un adolescent.
Trop souvent et injustement dénigré, il n'en fait pas moins face aux difficultés d'une période troublée. Reconnaissant les mérites de Richelieu, il lui accorde sa protection malgré l'hostilité de la noblesse et de fréquents tiraillements entre les deux hommes. Il manifeste une volonté inflexible pour toujours faire passer les servitudes de sa charge devant ses intérêts personnels. Avec son Premier ministre, il contribue à enterrer les restes de féodalité en France et pose les jalons de l'absolutisme de son fils et successeur Louis XIV. De Louis le Bègue, l'Histoire ne retiendra en définitive que Louis le Juste...
Le prédicateur Jacques Bossuet s'est fait connaître par son talent oratoire et littéraire (au total 17000 pages), en particulier dans les oraisons funèbres comme celle d'Henriette d'Angleterre, en 1670 («Madame se meurt, Madame est morte !»).
Son ouvrage principal, aujourd'hui oublié, est le Discours sur l'Histoire universelle (1681), centré sur la «divine Providence».
Évêque de Condom puis de Meaux, d'où le surnom qui lui sera donné d'«Aigle de Meaux», Bossuet se détourne de la chaire et devient le précepteur du Grand Dauphin jusqu'en 1681. Le prélat s'implique dès lors dans les querelles religieuses qui vont ternir la deuxième partie du règne du Roi-Soleil, Louis XIV. Il se fait en particulier le champion du gallicanisme, autrement dit de la primauté du clergé national sur le pape de Rome, dans la querelle des quatre articles.
Il combat par le verbe les protestants ainsi que ses rivaux comme Fénelon (le «Cygne de Cambrai»). Il combat par le verbe les protestants ainsi que ses rivaux comme Fénelon (le «Cygne de Cambrai»). Celui-ci, à la fin du XVIIe siècle, se fait le champion du quiétisme, une doctrine qui s'oppose à l'ascèse du jansénisme et prône un cheminement spirituel bienveillant à l'égard d'autrui.
Retenons de Bossuet cette belle sentence, applicable à beaucoup de responsables :«Dieu se rit de ceux qui déplorent des effets dont ils continuent de chérir les causes».