Le 19 février 197, à Lyon, une bataille met aux prises deux prétendants à l'empire de Rome. Elle s'achève par la victoire de Septime Sévère, le général de l'armée romaine du Danube, sur son rival, le gouverneur de Bretagne, Clodius Albinus.
Le vainqueur pille et détruit Lyon avant d'imposer sa loi à Rome. Avec lui débute ce que les historiens ont appelé le Bas-empire...
suite de l'articleLe 19 février 356, par une loi qui impose la fermeture des temples païens, l'empereur romain Constance II confirme l'unification religieuse de l'empire autour du christianisme.
Par l'intermédiaire du roi d'Angleterre Edouard 1er, le roi de France Philippe IV le Bel négocie le règlement du conflit relatif à la Sicile, conflit marqué par les « Vêpres siciliennes ». Il s'ensuit à Tarascon, le 19 février 1291, un traité par lequel Charles de Valois renonce au titre de roi d'Aragon qui lui avait été octroyé par le pape Martin IV, moyennant l'acquisition du Maine et de l'Anjou. Il reçoit par ailleurs le royaume de Naples tandis qu'Alphonse IV d'Aragon reçoit la Sicile.
Le 19 février 1788, l'abbé Henri Grégoire fonde avec quelques nobles libéraux, comme les marquis de Mirabeau, de Lafayette et de Condorcet, la « Société des Amis des Noirs ». Elle prône l'abolition de l'esclavage dans les colonies.
Le 19 février 1796 (30 pluviôse an IV), on brûle les planches à assignats en place Vendôme.
Le 19 février 1797, Avignon et le Comtat-Venaissin, propriétés du Saint-Siège depuis un demi-millénaire, sont formellement cédés par le pape à la France révolutionnaire.
Le 19 février 1803, le Premier Consul Napoléon Bonaparte, las des désordres dans la République helvétique «une et indivisible» constituée cinq ans plus tôt, décide de donner au pays une structure confédérale plus conforme à ses traditions.
Il convoque les représentants de la République helvétique à Paris et leur fait signer l'Acte de médiation. Cette structure a survécu pour l'essentiel jusqu'à nos jours...
suite de l'articleLe 19 février 1858, une loi de sûreté générale marque le durcissement du régime impérial de Napoléon III suite à l'attentat d'Orsini.
Le 19 février 1915, un bombardement naval annonce la bataille des Dardanelles. Elle aboutira à un dramatique fiasco des armées alliées franco-britanniques.
Le 19 février 1942, s'ouvre le procès de Riom. À la suite de la défaite de 1940, le gouvernement de Vichy entend juger les responsables de l'impréparation de l'armée et poursuit quelques-uns des dirigeants de l'entre-deux-guerres. Léon Blum, Édouard Daladier, le général Gamelin entre autres, sont au banc des accusés.
Les Allemands appuient cette initiative mais voudraient que les accusations portent sur la responsabilité de la France dans le déclenchement du conflit. La défense rappelle que le chef du nouveau gouvernement (le maréchal Pétain) avait été Ministre de la Défense et membre du Conseil supérieur de la Guerre en 1934 et avait donc une large part de responsabilités dans l'impréparation de l'armée. Le procès est interrompu suite à l'intervention de Hitler, mécontent de l'allure des événements. Le 21 mars, l'ambassadeur allemand Otto Abetz exige la suspension du procès et le 15 avril, celui-ci est « temporairement » suspendu. Le lendemain, Pierre Laval est rappelé au gouvernement.
Après des études à Cracovie, Nicolas Copernic devient chanoine, ce qui ne l'empêche pas de parcourir
l'Europe. En véritable érudit de la Renaissance, il se montre ouvert à tous les domaines de la connaissance.
Pressenti par le pape pour réformer le calendrier, le savant polonais se lance dans l'étude des planètes
et du soleil. Il s'interroge sur la cosmologie héritée du Grec Ptolémée, qui situe la Terre au centre de l'univers, et conclut que le Soleil, et non la Terre, est au centre du système. Plutôt
bien vu... Mais, craignant les foudres des théologiens, il attend l'approche de la mort pour publier ses travaux en latin, la langue internationale de la Renaissance.
À la génération suivante, l’Allemand Johannes Kepler (1571-1630) et l’Italien Galilée (1564-1642)
approfondissent les travaux de Copernic. Les conclusions de Galilée, publiées en italien et largement diffusées, lui valent un procès sous l’accusation de contredire les Écritures saintes. Il est
obligé de se rétracter malgré le soutien de son ami, le pape Urbain VIII.
Grâce à Copernic, Kepler et Galilée, la recherche scientifique allait néanmoins s'émanciper de la
théologie, l'une et l'autre se déployant désormais dans des champs distincts.