Le 12 juillet 1790, à Paris, l'Assemblée constituante vote la Constitution civile du clergé. Ce décret va causer la ruine de la Révolution démocratique inaugurée un an plus tôt...
suite de l'articleOnze ans après la dégradation publique du capitaine Alfred Dreyfus sous l'accusation d'espionnage, celui-ci est solennellement réhabilite par la Cour de Cassation de Paris, qui constate que « de l'accusation, rien ne tient debout ».
Jules César s'engage dans le cursus honorum ou carrière des honneurs tout en menant la vie dissipée d’un dandy. Il forme un triumvirat - ou gouvernement à trois - avec deux autres ambitieux, Crassus et Pompée. Lui-même obtient la charge de consul pour l'année 59 avant JC puis lève des légions et entreprend la conquête de la «Gaule chevelue». Le récit de ses huit années de campagne, La guerre des Gaules, est un chef-d’œuvre de la littérature latine.
Auréolé par sa gloire militaire, César estime l’heure venue de mettre de l’ordre dans les affaires de Rome. Il franchit avec son armée le Rubicon, un petit fleuve italien, et entre à
Rome en violation des règles édictées par le Sénat, assemblée des plus grandes familles de Rome. Personne n’ose protester et Jules César en profite pour écraser ses rivaux, à commencer par
Pompée. Il obtient enfin du Sénat la quasi-totalité des pouvoirs, cela sans toucher en apparence aux institutions républicaines.
Il réorganise l’administration et la rend plus efficace. Mais il est assassiné par des sénateurs qui craignent qu’il ne se proclame roi… Malgré la brièveté de son passage au pouvoir (5 ans), Jules César a marqué profondément de son empreinte les institutions romaines et même les nôtres. Son nom se retrouve dans le titre des anciens souverains allemands (Kaiser) et russes (tsar) !
Moine
cosmopolite et éclairé, né à Rotterdam de la liaison entre un prêtre et la fille d'un médecin, Didier Érasme, l'un des principaux humanistes de la Renaissance, ne parlait que le latin. Voyageur
et épistolier infatigable, il dialogue avec toutes les grandes figures politiques et intellectuelles de son temps. Il écrit aussi de nombreux traités dont L'Éloge de la
folie etL'Ecclésiaste.
Au coeur des querelles religieuses entre protestants et catholiques, le «prince des humanistes» prend le parti du pape contre ses anciens amis réformistes, Reuchlin et Luther. Son conflit avec Luther évoque celui entreVoltaire et Rousseau. D'un côté l'ironie au secours de la tradition ; de l'autre, la passion au service du changement.
Alexander Hamilton, l'un des fondateurs des États-Unis, a animé le courantfédéraliste dans les années qui ont suivi l'indépendance. À ce titre, il s'est fait le champion de l'industrialisation du pays et du renforcement du pouvoir central.
Il rédige en 1787 et 1788 la plupart des Federalist Papers (Le Fédéraliste en français) qui vont inspirer les rédacteurs de la Constitution des États-Unis. Premier secrétaire au Trésor (ministre des Finances) dans le gouvernement des États-Unis, sous la présidence de George Washington, il crée le 4 juillet 1791 la Banque fédérale (Bank of the United States), embryon de banque centrale.
Il est tué en duel par un individu peu recommandable, le vice-président américain Aaron Burr.