Le 14 octobre 719, à Néry, près de Senlis, une bataille met aux prises les Francs d'Austrasie et leurs rivaux, les Francs de Neustrie. Le vainqueur de la journée ne va pas tarder à faire parler de lui sous le nom de Charles Martel.
Fort de sa victoire sur les Neustriens, il unifie définitivement sous sa coupe les royaumes mérovingiens issus de Clovis et poursuivra une glorieuse carrière en mettant au pas les peuples d'outre-Rhin (Saxons, Bavarois, Thuringiens et Frisons), en stoppant à Poitiers les incursions musulmans, enfin en ouvrant la voie à Charlemagne, son petit-fils.
Le 14 octobre 1066, à Hastings, Guillaume le Bâtard, duc de Normandie, défait les troupes du roi d'Angleterre Harold. La victoire du duc marque la naissance de l'Angleterre moderne.
À noter qu'après le débarquement de Guillaume, toutes les tentatives ultérieures de conquête de l'Angleterre échoueront...
suite de l'articleLe 14 octobre 1468, le roi Louis XI échappe de peu à un mauvais coup lors de son entrevue avec son rival, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, à Péronne. Le duc consent à le libérer sur une intervention de son chambellan, Philippe de Commynes, lequel entrera ensuite au service du roi (il restera dans la postérité comme l'auteur de la formule : « La fin justifie les moyens »). En sens inverse, le cardinal Balue, aumônier du roi, est emprisonné pour avoir trahi ce dernier au profit du duc...
suite de l'articleLe 14 octobre 1543, le corsaire turc Barberousse (Kheir ed-Din) ancre dans la rade de Toulon avec 200 galères et 30.000 hommes...
suite de l'articleLe 14 octobre 1670, Molière donne la première représentation du Bourgeois gentilhomme devant le roi Louis XIV et sa cour...
suite de l'articleLe 14 octobre 1806, les Prussiens sont battus à Iéna et Auerstaedt, en Saxe, par les armées napoléoniennes...
suite de l'articleLe 14 octobre 1809, Napoléon 1er et l'empereur d'Autriche François 1er signent la paix de Vienne ou « paix de Schönbrunn » qui met fin à la cinquième coalition européenne. Il fait suite à la bataille de Wagram. Le traité se solde par la cession de Salzbourg, de Berchtesgaden et du district de l'Inn à la Bavière alliée de la France ; de Cracovie et de Lubin au grand-duché de Varsovie, réminiscence de l'ancienne Pologne ; de Parnopol à la Russie ; de Trieste et de la côte dalmate à la France. L'Autriche doit également verser une indemnité de 85 millions de francs et s'engage à limiter ses forces armées à 150.000 hommes.
Akbar hérite à 13 ans d’un petit royaume musulman fondé au Pendjab par son grand-père, Babour, lointain descendant de Tamerlan. Il soumet les royaumes rivaux, tant musulmans qu’hindouistes, et en un demi-siècle, bâtit autour d’Agra, sa capitale, l'empire le plus puissant qu'ait jamais connu la péninsule indienne. Cet empire est connu sous le nom d’empire moghol en référence à l’origine turco-mongole de la dynastie.
À une époque où l’Europe se déchire dans les guerres de religion entre catholiques et protestants, Akbar instaure la tolérance dans son empire. Il supprime l'impôt qui pèse sur les non-musulmans et met sur pied avec les hindous une administration efficace. Il accorde aussi des privilèges commerciaux aux Portugais, dont les caravelles abordent les ports de la côte malabar.
Son petit-fils Chah Jahan construira en souvenir de son épouse défunte le plus beau mausolée qui soit, le Taj-Mahal.
C'est à Jules Rimet que le football doit d'être devenu en quelques décennies le sport le plus populaire de la planète. Il a développé le professionnalisme pour que les joueurs des classes populaires puissent accéder aux compétitions de haut niveau (sans doute n'imaginait-il pas les excès financiers auxquels ce professionnalisme aboutirait au siècle suivant).
Il crée la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Il est aussi à l'origine de la Coupe du Monde...
Feld-maréchal allemand, très populaire en raison de ses victoires en Libye, à la tête de l'Africakorps, Erwin Rommel est soupçonné par Hitler de complicité dans l'attentat manqué du 20 juillet 1944 et sommé de se suicider...
Prix Goncourt en 1945, l'écrivain Marcel Aymé fut un observateur à la fois cruel et tendre de la France des années noires de l'Occupation comme de l'après-guerre