Ancien résistant et déporté par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, ex-adjoint de Jean Monnier, maire d'Angers de 1977 à 1998, Jean Rousseau s'est éteint mercredi 3 juillet à l'âge de 91 ans.
Il avait été interné au camp de concentration de Neuengamme, en 1944, pour sa résistance au régime nazi. Après la guerre, Jean Rousseau a constamment cherché à témoigner de l'horreur de la déportation, notamment en devenant en 1958 le président de la confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance. Il est ainsi à l'origine de la création du concours de la résistance et de la déportation, organisé chaque année pour les collégiens et lycéens. Il intervenait fréquemment dans les écoles pour partager avec les élèves son expérience et raconter son histoire.
Réactions des élus locaux
« Jean Rousseau était profondément attaché à sa ville. Je garderai de lui un souvenir très fort, notamment de ses discours qui étaient toujours de grands moments ! », a réagi l'actuel maire d'Angers, Frédéric Béatse. Elu conseiller général en 1976, Jean Rousseau devient l'année suivante le premier adjoint de Jean Monnier, maire de la cité angevine pendant 21 ans. Jean Rousseau restera à ses côtés jusqu'en 1995.
« C’est une figure importante d’Angers, une voix qui s’éteint aujourd’hui, a écrit Jean-Claude