le 8 juillet 2013
Mardi 2 juillet 2013, Alain Minc a été reconnu coupable par le TGI de Paris d’avoir « emprunté » dans son dernier livre intituléL’homme aux deux visages. Jean Moulin, René Bousquet, itinéraires croisés, publié chez Grasset, pas moins de 47 passages à l’ouvrage de l’historienne Pascale Froment qui fait référence sur la question (René Bousquet, Stock, 1994).
En 1999, le même Alain Minc s’improvisait philosophe et commettait un ouvrage sur Spinoza (Spinoza, un roman juif, Gallimard, 1999) qui allait se révéler constellé « d’emprunts » massifs au travail de Patrick Rödel, un philosophe, professionnel celui-là, paru en 1997 (Spinoza, le masque de la sagesse, Éditions Climats, 1997). En 2001, le TGI de Paris le condamnait donc, dans un jugement accablant, pour « plagiat servile » [1].
Nous publions ci-dessous, avec l’autorisation de son directeur de la publication, l’article, reproduit sur le site L’homme moderne, que le journal PLPL (Pour Lire Pas Lu), notre succursale non franchisée qui a depuis fermé bo